Sonatine, 29 septembre 2011, 327 pages
Résumé de l'éditeur :
2001, Châtenay-Malabry. Une mère, son fils et sa fille sont retrouvés assassinés à leur domicile. Une famille apparemment sans histoires. Le père est porté disparu. Est-il lui aussi victime ou bien coupable ? Les recherches s'organisent, sous la direction du commissaire Langelier. Un mois plus tard jour pour jour, c'est au tour d'une seconde famille, tout aussi ordinaire, d'être abattue dans des circonstances identiques. Là aussi le père est introuvable.
Presse, politiques, police, les avis sont unanimes, un tueur en série est à l'oeuvre. Seul Langelier s'entête à concentrer tous ses efforts sur la piste des pères, qu'il soupçonne d'être à l'origine des massacres.
Devant son obstination et son manque de résultats, son supérieur et ami, le commissaire Ferracci, est obligé de lui retirer l'affaire. Commence alors entre les deux hommes un combat larvé, chacun s'efforçant de démontrer sa propre vérité, un combat qui tourne bientôt à l'obsession et qui ne prendra fin que dix ans plus tard avec la révélation d'une incroyable réalité.
Mon avis :
J'avais adoré "La femme du monstre", gentillement prêté par Astrid, à l'époque. Je me suis régallée avec ce nouvel opus de l'auteur.
Un univers noir au milieu de notre quotidien. Un pot d'Adieu de Langelier (quel joli nom) qui tourne au fiasco. Lequel des deux anciens amis est le plus retors ?....
Dans ce roman, et encore une fois dans un roman de Jacques Expert, la folie douce prend les apparences de la normalité. Et on reste scotché aux quelques 330 pages de ce roman envoûtant.
Certes, les crimes sont peu ragoûtant, et leur violence inexplicable. Mais là ou l'auteur est très fort, c'est dans la manipulation.
Chapeau Monsieur, j'ai été bernée jusqu'aux dernières pages. Et, quelque part, vous avez réussi à me faire entrer dans la folie du commissaire.
L'image que je retiendrai :
Celle de l'appartement de Langelier, obsédé par son enquête et dont tous les murs sont recouverts de procès-verbaux et autres preuves.