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Le Bal des Vampires

Publié le 26 mai 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur, épouvante
Année: 1967
durée: 1h50

l'histoire: Un vieux savant et son aide pourchassent, dans un sinistre château de Transylvanie, une curieuse espèce de vampires.

la critique d'Alice In Oliver:

Avec Le Bal des Vampires, réalisé en 1967, Roman Polanski tient à rendre hommage aux productions de la Hammer, tout en insufflant son propre style.
On pense parfois aux Maîtresses de Dracula, Le Baiser du Vampire, Le Cauchemar de Dracula ou encore à Dracula Prince des Ténèbres, mais aussi à Nosferatu, même si ce dernier film n'appartient pas aux films de la Hammer.

Certes, pour Le Bal des Vampires, Roman Polanski est à la fois devant et derrière la caméra. Pourtant, ce dernier n'est pas crédité parmi les acteurs du film et n'apparaît donc pas dans le générique.
Pour jouer Sarah Shagall, Roman Polanski voulait engager Jill St. John mais les producteurs insisteront pour engager Sharon Tate.

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Avec Le Bal des Vampires, Roman Polanski a pour ambition de renouveler le genre, conférant aux créatures de la nuit une véritable humanité.
Par exemple, le personnage de Herbert est décrit comme un vampire homosexuel. Viennent également s'ajouter un vampire sourd ou encore un vampire juif.
Les monstres aux crocs pointus apparaissent donc comme des personnages fragiles mais toujours aussi attirés par le sang humain.

Au niveau du style, Le Bal des Vampires oscille entre épouvante et comédie, Roman Polanski parodiant les films de la Hammer, très en vogue à l'époque.
Toutefois, le film de Polanski apparaît surtout comme une parodie respectueuse et une véritable déclaration d'amour aux productions de la Hammer.
Roman Polanski s'amuse à détourner les codes inhérents du genre.

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Ne vous attendez donc pas à un happy end dans les règles. Sur ce dernier point, la fin est vraiment suprenante. Toutefois, rassurez-vous, je n'en dirai pas davantage sur les dernières minutes du film.
La réalisation est plutôt soignée et peut s'appuyer sur une ambiance à la fois noire et gothique. A ce sujet, Le Bal des Vampires suit un schéma classique.
Le film est parfois très sombre et se déroule presque exclusivement dans un château, étouffé par la mort, le deuil et la solitude.
Attention donc à ne pas considérer Le Bal des Vampires comme une simple parodie mais comme une oeuvre importante dans la filmographie de son réalisateur, très inspiré pour l'occasion.

Note: 16/20

 
1967 - Le Bal des Vampires - Roman Polanski


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