* Une malencontreuse situation avec notre fournisseur de service internet a retardé la publication de ce billet, vous m’en voyez désolée. Sachez que le dit fournisseur de service internet a été puni, nous ne sommes plus clients chez-lui.
Un roman à propos de jumelles siamoises reliées par la tête, ça peut paraître sensationnaliste, à la limite déplacé. Ce n’est pas le cas avec Les Filles de Lori Lansens. Initialement j’avais à peu près 0% d’intérêt pour une telle histoire mais, comme on m’en avait dit le plus grand bien à sa sortie (Merci Ani F.), j’avais ajouté le titre à ma liste des livres à lire « un moment donné ».
Rose et Ruby sont donc des jumelles craniopages qui ont passé la majeure partie de leur vie sur une ferme, en Ontario, en compagnie du couple âgé qui les a adoptées à la naissance. Chacune a son cerveau, ses bras, ses jambes, toutefois jamais elles ne pourront être séparées. Rose, la plus littéraire des deux, décide de rédiger leur autobiographie et convainc sa soeur de collaborer à l’écriture de quelques chapitres. Ainsi, on découvre donc en alternance leur quotidien, leurs souvenirs, leurs visions parfois différentes de ce qu’elles ont vécu au fil des ans.
Ici pas de voyeurisme. Simplement deux filles dans une situation « extraordinaire » qui vivent une vie, somme toute, ordinaire. L’intérêt du récit vient entre autres du fait que « les filles » ne savent pas ce que l’autre a déjà écrit, ce qui nous permet d’apprendre de l’une, ce que l’autre a volontairement ou non, omis de raconter.
Une histoire hors de l’ordinaire, que l’auteure réussit à rendre avec justesse. Pas évident de raconter au « je » une situation si particulière, Lori Lansens y parvient haut la main. Respect.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble