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Course Monaco 2012

Publié le 27 mai 2012 par Jg56

Rang Pilote Équipe Temps

1 Mark Webber Red Bull 1:46:06.557

2 Nico Rosberg Mercedes + 0.643

3 Fernando Alonso Ferrari + 0.947

4 Sebastian Vettel Red Bull + 1.343

5 Lewis Hamilton McLaren + 4.101

6 Felipe Massa Ferrari + 6.195

7 Paul di Resta Force India + 41.537

8 Nico Hülkenberg Force India + 42.562

9 Kimi Räikkönen Lotus + 44.036

10 Bruno Senna Williams + 44.516

11 Sergio Pérez Sauber + 1 tour

12 Jean-Éric Vergne Toro Rosso + 1 tour

13 Heikki Kovalainen Caterham + 1 tour

14 Timo Glock Marussia + 1 tour

15 Narain Karthikeyan HRT + 2 tours

Abandons

16 Jenson Button McLaren + 8 tours

17 Daniel Ricciardo Toro Rosso + 13 tours

18 Charles Pic Marussia + 14 tours

19 Michael Schumacher Mercedes + 15 tours

20 Vitaly Petrov Caterham + 63 tours

21 Kamui Kobayashi Sauber + 73 tours

22 Pedro de la Rosa HRT + 78 tours

23 Pastor Maldonado Williams + 78 tours

24 Romain Grosjean Lotus + 78 tours

Parti 1er, Mark Webber a remporté une très belle victoire sur ce circuit de Monaco, après avoir déjà gagné cette même course en 2010. Cela vérifie donc les statistiques qui établissent que 70% des polemen à Monaco terminent la course à cette même position.

Pendant toute la course, la lutte a été acharnée entre les six premiers, Webber étant accompagné à la fin et dans l'ordre par Rosberg, Alonso, Vettel, Hamilton et Felipe Massa, qui réalise enfin une course à la hauteur des attentes de Ferrari. Malgré que tout ce groupe ait été très proche pendant toute la durée de la course, ce tracé urbain ne leur a pas offert assez de possibilités de dépassements.

Derrière les leaders, ceux qui ont réalisé une belle opération sont, une nouvelle fois et malgré leurs qualifications moyennes, les pilotes Force India. Ceux-ci devancent Kimi Räikkönen, qui a été mal à l'aise pendant tout le week-end avec une E20 pourtant rapide. Malgré la dure comparaison à son coéquipier Maldonado, Bruno Senna complète le top 10.

Connaissant de nombreuses mésaventures pendant tout le week-end, avec des accrochages et des pénalités en cascade, Sergio Pérez a néanmoins réussi à arriver à la porte des points. Jean-Éric Vergne est 12è mais aurait pu accrocher les points de la 7è place s'il n'avait pas dû rentrer changer de pneus dans les derniers tours.

Les pilotes des petites équipes, Kovalainen, Glock et Karthikeyan, sont pour leur part également parvenus à rallier l'arrivée mais ils étaient encore trop loin pour jouer les points. Heikki Kovalainen s'est cependant fait remarquer en faisant preuve d'une certaine résistance face à des pilotes comme Pérez et Button.

Pour ce qui est des déceptions, on peut d'ores et déjà commencer par Jenson Button justement. Parti loin dans le peloton, le britannique n'a pas su regagner des places et a même abandonné à quelques tours de l'arrivée alors qu'il était toujours en bataille avec Kovalainen et Pérez.

Le départ de cette course avait d'ailleurs été mouvementé, entrainant tout de suite trois abandons. Romain Grosjean, dépassé par les Ferrari, s'était rabattu sur la gauche en tassant Schumacher contre le rail. Cela a poussé la Lotus en travers au milieu du peloton et toutes les monoplaces l'ont miraculeusement évité - à l'exception de Kobayashi qui a fait un saut en passant sur une roue de la Lotus. Il faut noter que ce n'est pas la première fois que Grosjean et Schumacher se percutent à un départ ; ce 6è GP de la saison était aussi le 3è abandon de Grosjean dans les premiers tours. En analysant cette situation, on peut par ailleurs supposer que dans une autre catégorie que la F1, le GP2 ou le GP3 par exemple, toutes les monoplaces n'auraient probablement pas évité cette monoplace en travers, ce qui aurait pu entrainer un gros carambolage. Cela montre ainsi le niveau supérieur de réactivité des pilotes accédant à la F1.

Précisons, pour finir, que, en contact avec Grosjean qui était pris en sandwich entre les Ferrari et Schumacher, Alonso a pu continuer la course sans problème. En revanche, Schumacher a dû renoncer sur un problème d'amortisseur, certainement causé à l'origine par l'accident du départ. Enfin, il faut aussi comptabiliser l'accrochage de de la Rosa et de Maldonado, qui ne sont pas allés plus loin que le 1er tour non plus.


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