Les applications mobiles auraient plus de valeur si elles étaient conçues en fonction du contexte d'utilisation et non du contenu.
En mars 2012, la moitié des téléphones mobiles vendus aux Etats-Unis a été un smartphone. Pour Anurag Agrawal, directeur de recherche de Techaisle, institut d'étude et de conseil, cela représente plus qu'un chiffre. Selon lui, cela implique de repenser différemment la manière dont les applications mobiles sont développées en fonction de leur contexte d'utilisation plutôt qu'à partir de leur contenu. En effet, exploiter le contexte permet, rappelle t-il, de mieux monétiser ces applications, notamment via la publicité.
Le contexte doit définir le contenu
Qu'entends l'analyste par «contexte» pour le mobile? Le smartphone connaît en permanence l'endroit où se trouve l'utilisateur et ce qui l'entoure. Il est également conscient de ses préférences et de son réseau social. Ainsi, Anurag cite trois principaux contextes d'utilisation que les développeurs doivent prendre en considération avant de concevoir une application : l'emplacement (c'est-à-dire la localisation), les contacts ou réseau social et le temps (calendrier et heure).Toutefois, toutes les applications ne peuvent pas forcément profiter des trois contextes, mais au moins d'un. Il n'existe pas de contexte plus puissant. Cela dépend de l'application et du contenu. Par exemple, le contexte «emplacement» sera beaucoup plus pertinent pour une application de e-commerce et celui de «contacts» plus approprié pour une application CRM.