Le quatre heure interdit

Ma plus belle histoire avec… Poulain.

« Lorsque j’avais dix ans, je passais très souvent mes vacances chez ma grand-mère. J’adorais ça.

Ma tante, qui a dix ans de plus que moi, y était aussi en même temps que moi. Encore aujourd’hui, je garde de très bons souvenirs de certains moments passés avec elle là-bas. Comme ceux où l’on allait, ensemble, savourer des carrés de chocolat Poulain en secret.

Ma tante est une grande accro au cacao, un peu trop pour sa mère, alors, parfois, elle venait me chercher, embarquait une plaquette accompagnée d’autres ingrédients, et m’emmenait dans un endroit à l’abri de la vigilance de ma grand-mère. Là, on dégustait avec délice ce plaisir coupable. Je me souviens encore du croustillant du pain, de la douceur du beurre et du croquant du chocolat. Mais surtout, je me souviens de la fierté que je ressentais à partager cette confidence de « grand » avec elle. Nous étions deux grandes filles à vivre une aventure interdite !

Aujourd’hui, je ne mange plus qu’un carré de chocolat noir Poulain à la fois, mais à chaque dégustation, cela me rappelle l’atmosphère cosy et chaleureuse de la maison de ma grand-mère et le meuble, placé à l’époque à côté de la cheminée, dans lequel étaient rangées les plaquettes de chocolat qui signifiaient tant pour moi. »

Cécile L.