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La couleur de la peau Ramon Diaz Eterovic

Par Felynrah

La couleur de la peau Ramon Diaz Eterovic Synopsis :

Comme beaucoup de jeunes Péruviens, Alberto Coiro est venu chercher du travail à Santiago du Chili, et lorsqu’il disparaît brutalement Heredia, le détective privé mélancolique et désabusé, se laisse persuader de partir à sa recherche. Il explore, sous la conduite d’un vieil homme, l’univers des vagabonds et des chiffonniers qui, la nuit, envahissent la ville. Il découvre les réseaux de jeux clandestins, les salles de billard, le trafic de cocaïne et tout un monde de personnages glauques. Mais il croise aussi le sourire de la jolie Violeta et se laisse émouvoir.
Dans son enquête il est aidé par les conseils philosophiques de Simenon, son chat. Flanqué de ses complices habituels, Serón le flic à la retraite, Anselmo le kiosquier turfiste et le journaliste Campbell, il nous montre le Santiago de l’émigration et du racisme.

Pas grand chose à rajouter. Pour une fois, une quatrième de couverture résume parfaitement le livre. L’écriture de Ramon Diaz-Eterovic est extrêmement agréable, c’est fluide, c’est lisse… Bref, vraiment aucun reproche à faire sur sa façon de nous emmener à la suite d’Heredia, un détective privé. L’action dans ce polard n’est pas vraiment haletante mais pourtant, il est très difficile de lâcher Heredia. Ce dernier nous promène dans les bas-fonds de Santiago du Chili, de bars en tripots, de questions en supputations.

Étrangement, Ramon Diaz-Eterovic ne nous décrit pas vraiment Santiago mais plutôt son ambiance, certaines de ses rues et ses bas-fonds. Les personnages rencontrés sont bien campés, les descriptions des ambiances et des lieux sont tout simplement parfaites. Le personnage d’Heredia est relativement sombre, poète, alcoolique, accro à la littérature et aux vieilles citations… Un personnage riche en couleur franchement attachant.

Dernière petite chose : le roman est écrit à la première personne du singulier. Le “je” est très bien emmené. Habituellement, les romans écrit ainsi sont relativement fades. Pourtant ici, c’est exactement ce qui fallait pour que l’on suive et s’attache à Heredia.

Comme beaucoup de jeunes Péruviens, Alberto Coiro est venu chercher du travail à Santiago du Chili, et lorsqu’il disparaît brutalement Heredia, le détective privé mélancolique et désabusé, se laisse persuader de partir à sa recherche. Il explore, sous la conduite d’un vieil homme, l’univers des vagabonds et des chiffonniers qui, la nuit, envahissent la ville. Il découvre les réseaux de jeux clandestins, les salles de billard, le trafic de cocaïne et tout un monde de personnages glauques. Mais il croise aussi le sourire de la jolie Violeta et se laisse émouvoir.
Dans son enquête il est aidé par les conseils philosophiques de Simenon, son chat. Flanqué de ses complices habituels, Serón le flic à la retraite, Anselmo le kiosquier turfiste et le journaliste Campbell, il nous montre le Santiago de l’émigration et du racisme.



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