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Citizens! « here we are » : on y est !

Publié le 31 mai 2012 par Acrossthedays @AcrossTheDays

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Bien malheureux celui qui n’a pas encore connaissance du phénomène Citizens!. On sautille sur la pop ô combien joviale de ce quintet londonien, signé chez Kitsuné,  depuis le deuxième semestre de 2011. Produit par Alex Kapranos des Franz Ferdinand, dont on sent la griffe, le groupe a déjà conquis une foultitude de publics avec l’entêtant Reptile et le beau et furieusement efficace True Romance.

C’est d’ailleurs ce même morceau qui ouvre leur album « Here We Are », disponible depuis lundi. On l’attendait avec impatience, il est là : analyse.

Gracieux, sensuel et innocent

Il semblerait que Martyn, Thom, Mike, Lawrence et Tom aient bien trouvé la formule permettant de composer une abondance de bombes pop. Du surexcité et frénétique  « Caroline », qu’ils nous avaient dévoilé en début de mois, au « (I’m In Love With Your) Girlfriend », titre « quifaitbougertoncorpstoutentiersansquetutenrendescompte », ils nous livrent ici un LP qui tournera à coup sûr durant toute la saison estivale chez toi, lecteur de ATD. C’est écrit.

Les 8 commandements de Citizens!

Tu te déhancheras au rythme de la basse sur « Nobody’s Fool » et « Love You More », admirant le coucher de soleil sur l’océan. Tu accoureras, lorsque Tom Burke te chante « Come on, come on » sur « Monster ». Tu replongeras dans les 80’s en écoutant « Let’s Go All The Way ». Tu tenteras d’inviter la belle hollandaise blonde du camping à danser sur « I Wouldn’t Want To ». Enfin, l’excellent « Know Yourself » et son beat répétitif rythmera la fin de ton été et ton état de léthargie dépressive à l’appréhension du mois de septembre. Tu auras pensé à faire abstraction du trop moyen « She Said », et tu auras eu raison. De retour à la vie active, tu remercieras ces cinq types de t’avoir rendu heureux ces dernières semaines.

On attendait beaucoup de l’album de Citizens! Et c’était justifié. La peur qu’ils s’épuisent après nous avoir offert les trois premiers titres de leur opus hantait chacun de nous. Mais malheureux celui qui doute de Citizens! Ils ont su ajouter l’assaisonnement idéal à un plat dont on ne connaissait que les ingrédients principaux. Malheureux celui qui doute de Citizens! On est conquis. C’était écrit.


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