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2 juin / L'homme qui aurait aimé voyager, tout l'temps 1/5

Par Blackout @blackoutedition
2 juin L'homme qui aurait aimé voyager Tout l'temps 1/5 Nostalgie... Amandine la fille de l'homme le bombarde de photos somptueuses d'Australie, aux antipodes, là où les hommes tiennent debout avec la tête en bas... - Marrakech : Son premier voyage. Il l'a payé avec l'assurance vie de papa. Papa, il l'aimait pas, alors pas de scrupules. Puceau de l'odyssée il a réservé de Limoges deux nuits d'un hôtel à Marrakech. C'est pas qu'il ait eu tort, de prime abord. Il a fait ce qu'il croyait être ses adieux à un routarde une authentique avec son sac à dos sa tente et tout, trois heures de vol ça crée des liens, de là à penser avoir une ouverture... Deux mondes, le Club Med et on the road again... On est venu le chercher à la descente d'avion, et on l'a amené à une bâtisse somptueuse, piscine mosaïque palmier, cocktail de bienvenue et la chambre blanchie à la chaux, éblouissante et qui faisait ressortir les tapis. Les repas étaient à l'avenant. Mais lorsqu'il visita le vieux Marrakech, ce fut une autre chanson. Des hôtels des auberges dix fois cent fois moins chers, notre homme n'hésita pas longtemps, les deux jours passés il s'installa derechef dans un coquet petit lieu tout blanc sans piscine et sans beaufs autour. Il alla comme tous les touristes au souk entouré aussitôt d'une nuée de mômes tendant la main. Surpris, il sortit une pièce, la nuée doubla il en sortait de tous les coins, l'homme risqua l'asphyxie et rebroussa chemin. Le lendemain il laissa l'appareil photo la montre et la gourmette à l'hôtel mit une chemise sale et un pantalon décousu. Une fois dans le souk il ne fut plus intoxiqué ; l'état a paraît-il depuis flytoxé la vermine pour que les Américains puissent visiter en paix ; qu'ont-ils fait de cette misère ? l'homme n'en savait rien, ça le dépassait... Le souk, son premier souk l'éblouit comme des CD pendus aux cerisiers. Mon frère un tapis ? Juste pour la beauté de l'oeil, mon frère vient boire un thé. La caverne d'Ali bobard. Une multitude de tapis tendus de toutes taille de toutes formes, et nous assis sur un tapis qu'on aurait dit volant à déguster un thé à la menthe brûlant et délicieux, puis deux. A suivre... demain !

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