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Arrêt d'Arrêt sur images

Par Sergeuleski

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Abonné trois années durant, je n'ai pas souhaité renouveler mon abonnement.

Devinez pourquoi ?

Eh bien... tout simplement parce qu'à Arrêt sur Images, il ne s'y passe plus rien (si tant est qu'il s'y soit passé un jour quelque chose) !

   ***

Qu'à cela ne tienne !

Présentation succincte mais non dénuée d'intérêt de la fine équipe de ce webzine, accompagnée de quelques commentaires d'un abonné qui ne l'est plus depuis quinze jours...

- Maja Neskovic qui a remplacé Guy Birembaum ; ce dernier a très vite jeté l'éponge pensant à juste titre qu'il y perdait son temps et le nôtre.

N'empêche, chaque semaine, Maja interroge un éditorialiste, un intellectuel sur ses sources. Lequel d'intello ou d'éditorialiste ? Et bien les mêmes que vous pouvez retrouver sur vos écrans de télé ou à la radio ; Maja allant à l'avance jusqu'à s'excuser auprès de nous, abonnés que nous sommes, avant de rencontrer Emmanuel Todd, car il se pourrait bien qu'elle ne comprenne pas tout.

Merci pour l'excellence de ce service pourtant payant.

- Judith Bernard, dirige et présente une émission littéraire, une émission une fois tous les... impossible de savoir ou de prévoir... une fois que Schneidermann a réuni des fonds pour la rémunérer ? Allez savoir !

Pas d'émission des mois durant. Et pourtant, cette Judith Bernard est sans aucun doute la seule intervenante crédible de ce site : compétence, expertise, enthousiasme, apport réel, contribution à forte valeur ajoutée.

- Un dénommé Rafik maintenant : chroniqueur cinéma dont la dernière chronique date de novembre 2011... quant à la production d'une émission de cinéma... vous pouvez toujours vous brosser ! (une émission ou deux en trois ans !)

- Didier porte... mais là,  on ne fera pas de commentaire... à quoi bon être cruel !

(Dis ! Pour un petit soutien à Dieudo, c'est quand tu veux !)

- Le patron... Daniel Schneidermann : jeans, baskets, chemise qu'il oublie le plus souvent de repasser... (il ne lui manque plus qu'une casquette - un short peut-être aussi, cet été ?) ; il tente tant bien que mal de donner corps, vie, esprit, fond, forme à des débats, des tours de table, des réunions - briefing, dé-briefing ?, au format aussi usé que stérile, bien en peine qu'il est, et ses invités avec lui, de décrypter quoi que ce soit...

Emmanuel Todd en appui - invité récurrent -, comme unique espoir et horizon maintenant indépassable - hélas ! -, d'être confronté à un regard, un angle de vue, une analyse courageuse, dérangeante, et pourquoi pas... troublante. 

De ce côté là aussi  : service minimum bien que payant ! 

   Et d'autres encore, intervenants ponctuels, vacataires, intérimaires précaires, ils vont, ils viennent, disparaissent... pigistes pleins de bonne volonté... très certainement, souvent appliqués mais... livrés à eux-mêmes et dont on n'osera pas consulter les feuilles de paie.

   ***

Privé de dynamique , aucune prise de risque chez Arrêt sur Images ; ce qui fait que sur les médias et ceux qui en vivent, de bien meilleures questions et réponses sont posées partout ailleurs sur le net, sans avoir à débourser quoi que ce soit.

Aucun buzz ! Aucun relais dans les médias ! Aucun article quel qu'il soit autour d'Arrêt sur Images... Son patron, Schneidermann n'a aucune ambition, c'est flagrant : ça crève les yeux et les tympans. Aujourd'hui, à la télé, Schneidermann y aurait toute sa place sans aucune difficulté.

C'est dire... c'est tout dire !

En vérité, Arrêt sur Images ne dérange personne (et n'intéresse pas grand monde donc). Des Internautes taquins vont jusqu'à ironiser : "Arrêt sur Images cesserait d'émettre qu'il faudrait sans doute des semaines pour que l'on s'en aperçoive !"

En conclusion...

Aucune envie de continuer de soutenir ce site même à 40euros par an ; ce n'est pas tant que ce soit cher (ça ne l'est pas) mais... c'est tout simplement pas la peine car, Arrêt sur images ne nourrit pas son abonné, même s'il doit bien nourrir un homme, un seul : Daniel Schneidermann.

Du moins, c'est à espérer. Parce que... dans le cas contraire, à quoi bon.


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