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Delphine Gigoux-Martin expose cet été dans le cadre des 30 ans du FRAC Languedoc-Roussillon au musée archéologique Henri Prades à Lattes, 4 pièces dont un travail (des terrines en grès porcelainique) réalisé en résidence céramique chez Artelinea l’année dernière.
Voir la galerie d’images ici et la résidence là.
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Ci-dessous l’invitation pour cette exposition et le communiqué de presse complet de la manifestation.
Vernissage le 8 juin à 18h30. Venez nombreux.
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Du 9 juin – 16 septembre 2012
Exposition d’art contemporain “Les Invités” au musée archéologique
Dans le cadre des 30 ans du FRAC Languedoc-Roussillon, le musée archéologique Henri-Prades propose une exposition d’art contemporain “Les Invités”, avec les artistes Laurette Atrux-Tallau, Delphine Gigoux-Martin, Cécile Hesse, Gaël Romier et Stephen Marsden.
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Cet été, à l’occasion de l’anniversaire des 30 ans du FRAC, le musée archéologique poursuit son ouverture à l’art contemporain avec un éclairage protéiforme régénéré. une nouvelle fois, le public est convié à se laisser surprendre par la mise en résonance d’œuvres issues du Fonds Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon avec les collections permanentes de Lattara ainsi qu’avec l’exposition temporaire “Montpellier, terre de faïences. Potiers et faïenciers entre Moyen Âge et XVIIIe siècle”.
Trois artistes “invités” et sollicités pour créer de nouvelles pièces, ont pris la liberté de s’immiscer dans l’espace muséal, réservé d’ordinaire à la mémoire des temps révolus.
Laurette Atrux-Tallau suggère diverses temporalités à travers deux photographies d’objets éclatés à l’instant précis de leur chute, ou avec d’étranges petites sculptures expansives, en pleine mutation, qui révèlent les cycles transitoires et inéluctables de toute chose. Au deuxième étage du musée, elle propose la découverte d’un organisme hybride qui surgit soudain et prolifère le long d’une poutre du plafond, à plus de six mètres du sol.
Delphine Gigoux-Martin sollicite nos émotions par le biais de métaphores animalières oniriques, à la fois enchanteresses et inquiétantes. Elle nous met en présence d’une colonie de quelques 300 poulpes englués de porcelaine liquide ou d’une demi-douzaine de terrines en grès porcelainique représentant des volailles, déformées dès la fin de leur façonnage, par une chute brutale, volontairement provoquée par l’artiste. Par ailleurs, un dolium et un empilement d’amphores romaines présentés dans la collection archéologique, sont envahis par la projection de dessins animés aux motifs animaliers indociles.
Stephen Marsden a rassemblé en une même vitrine sa collection de moulages dont la matrice n’est autre qu’un préservatif décliné en 108 formes, en fait les maquettes miniaturisées de sculptures déjà réalisées. Par ailleurs, “Gadget”, sculpture érectile de plus de trois mètres de haut, rappelle l’effigie de La Liberté. Après une épreuve en argile, un moulage en résine colorée a été spécialement produit pour l’exposition. De même, une sculpture en résine et de milliers de bris de verre, représentant un nu féminin endormi pour l’éternité, renvoie de façon très esthétique à la collection d’urnes funéraires en verre de la collection archéologique.
Isabelle Grasset, directrice adjointe du Site archéologique Lattara-musée Henri Prades de Montpellier Agglomération ; commissaire de l’exposition.
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