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3 ème partie de l'ITV de Nicole Provence

Par Phooka @Phooka_Book

C'est parti pour un troisième tome !A lire ou relire Tome 1 et Tome 2
" Le Mois de ... " Nicole Provence
3 ème partie de l'ITV de Nicole Provence
Je clique sur le lien   http://bookenstock.blogspot.com/  et comme d’ab’ mon bas débit me fait trépigner. Enfin j’arrive sur la page verte et je lis quoi ?    3 ème partie de l'ITV de Nicole Provence
«  JUIN…Epuisées par tous les partenariats organisés avec succès  par les siamoises de Bookenstock, le blog prend des vacances anticipées.   Rendez-vous en septembre pour un nouveau départ « des Mois de … » avec nos chers auteurs !
Non, je rêve !  Et mon «  Mois » à moi ?
Je rugis, je râle, je me désespère. Mais qu’est-ce qu’elles glandouillent les mémés de Bookenstock ! Elles ont fait passer Nicole à la trappe !  J’ai un trou de mémoire ou quoi ? Mince !Je me replonge dans mes souvenirs, OK, il y a eu le sondage sur l’édition numérique, super,  puis l’échange avec les visiteurs du Blog, sympa je dois l’admettre. Dans la foulée présentation des romans, les premiers en numérique sur le Blog et c’est là que Phooka a senti surgir en elle une idée géniale ( mais ça, personne ne s’en étonnera.  .)  aussitôt reprise en live par Dup… même qu’elles m’en ont parlé tout de suite pour savoir si je serais d’accord….
Le Buz, inaugurer «  un Mois de »   avec des auteurs qu’elles appréciaient. Pour moi, il fallait attendre un peu. Normal,  mes romans numériques à peine sortis, les liseuses et les tablettes pas encore entre toutes les mains, la chronique des romans à écrire  avant le partenariat avec Gaïavillage, ça demande du temps. Mais là !…
Je me rue sur ma messagerie :  Ho les filles, vous m’avez oubliée ?3 ème partie de l'ITV de Nicole Provence
Elles avaient sniffé à plein poumons du  Thomas Geha, Eli Anderson, Ludovic Rosmorduc, Michael Moslonka, Victor Dixen, Mathieu Gaborit, Nicolas Sker, Nadia Coste,  Fréderic Mars, et la tête dans les nuages,  arrivées en mai elles ont vu «  Provence »… Sûr qu’elles ont pensé aux futures vacances au soleil  et Pfuittt… Adieu Nicole !Je les vois qui renâclent à leur tour, vitupèrent et se défendent. Elles cherchent désespérément un trou dans leur emploi du temps…OUF, il reste un peu de place en juin.Quoi, vous ne m’aviez pas oubliée ? .Ha bon, c’était ( quand même)  prévu ? OK, ça marche !
Encore un effort Phooka-Dup   et vous pourrez respirer deux mois cool, deux mois à triturer votre liseuse et à préparer vos futurs « Mois de » car  franchement, je ne sais pas si vous pourrez laisser tomber une si belle rubrique…
Allez les filles, je ne vous squatterai que 15 jours.  On se requinque, on respire un grand coup, y’a un polar non thriller, non gore, non sexe à présenter. Deux jeunesses, non Fantasy, non fantastique, pas du tout dans le style de tous ceux qui ont enchantés vos fidèles blogueurs-euses , mais des difficultés, vous en avez vaincu d’autres ! …et puis, il  faut de tout pour faire un blog littéraire n’est-ce pas, et le vôtre ne ressemble en rien aux autres. Alors autant faire différent, hein ?
Alors, on y va ?...3 ème partie de l'ITV de Nicole Provence
Teki :


A lire ta réponse à Wal sur les titres, couvertures et résumés de 4ème page j'en viens à ma demander si l'autoédition n'est pas la meilleure voie et plus spécifiquement dans le cadre du livre numérique avec les outils et sites existants à l'heure actuelle...
La question est, dans le cadre du livre numérique, qu'est-ce qu'apporte un éditeur à l'auteur ? Si la question te gêne , pas de soucis pour la passer à la trappe ;)


Nicole :
Le plus gros problème de la vente de romans, papier ou numérique est la diffusion. Si tu n’en as pas une solide sous la main, qui revient d’ailleurs fort cher, tu peux renoncer. Tes bouquins ou tes téléchargements resteront dans leur coin. Seuls tes proches te feront l’amitié de les acheter. Et cela ne va jamais bien loin. J’aimerai bien que des auteurs édités à compte d’auteur viennent en dire deux mots. C’est souvent le clash.Et quand bien même…. Présenter un roman en ligne tout  seul demande des capacités que je ne possède absolument pas. Création d’une couverture… inutile de rêver, pour moi je serai incapable de manipuler les logiciels prévus à cet effet, je m’en sors tout juste avec mon ordinateur et très difficilement avec mon blog. ! JFaire appel à des sites ou aides est payant, bien entendu, pas question de courir ce risque et d’investir si je ne suis pas certaine au moins de rentrer dans mes frais.  Et cela arrive rarement.La mise en page du texte est aussi très importante, et je ne parle pas des corrections indispensables même après moult relectures. Des coquilles… rien de plus désagréables, tous les auteurs s’y exposent,  mêmes les plus célèbres et il faut un service de relecture aussi infaillible que possible. Tous ces services se monnayent et sans pour autant en garantir la qualité.Publier soi-même est une aventure qui tourne souvent à la mésaventure.
La question est, dans le cadre du livre numérique, qu'est-ce qu'apporte un éditeur à l'auteur ? Si la question te gêne, pas de soucis pour la passer à la trappe ;)
Non, nous sommes ici dans un jeu de la vérité et je vais essayer d’y être le plus fidèle possible.
L’éditeur lui apporte en principe, la diffusion de son roman, après l’avoir corrigé, mis en forme, décidé de la couverture, même pour un numérique,  et finalisé la quatrième.  Il apporte aussi un petit pourcentage quand il se vend, bien petit, car pour vendre il faut un minimum de pub, pub qui est réservée aux auteurs fétiches. La plupart du temps ce sont les petits auteurs qui font leur propre pubTout un travail, comme je le précisais à ta première question, que l’auteur ne saurait pas faire forcément «  comme il le faut » et se heurterait à toute une série de difficultés. Pire encore sur le Net. Je ne crois pas que je saurais me débrouiller
Reste la question de savoir si ton éditeur numérique saura se placer.
Olya :
Merci pour cette réponse Nicole, et d'accord, je vous tutoie (mouahaha, j'ai le tutoiement difficile pour les auteurs que je place un cran au dessus du commun des mortels :D).
Mais nous sommes tous des mortels ! J)
En tout cas, avec tout ce que tu décris à nouveau dans ta réponse, je me suis replongée dans l'ambiance du roman. Ce qui prouve bien que même si l'histoire ne m'a pas convaincue, toute l'atmosphère et le décor dans lesquels tu nous plonges m'ont vraiment charmée, car je les garde précieusement en mémoire.
La vie au Cambodge devait être assez éprouvante moralement, notamment avec toutes ces personnes victimes de la guerre, mais tu y a découvert de superbes choses, et je trouve que c'est merveilleux :)

Et mes souvenirs seront impérissables !
Après, j'aurai des petites questions mais qui ne touchent pas les livres cette fois ci ! Je suis sure que beaucoup de personnes se diront que ce n'est pas étonnant que je la pose.
Est ce que tu es une personne à chat ?! Est ce que tu en as un ? Si oui, je veux le prénom, l'arbre généalogique et toutes les petites habitudes du minou. Si non, est ce qu'au moins c'est un animal que tu apprécies ? Ou est ce que tu es plutôt une personne à chien ? :P

Nicole :
Mais bien sûr que je suis une personne chat !  Ne dit-on pas que les chats et les écrivains sont inséparables ?J’ai eu deux chattes, Cléo qui nous a quittés à treize ans et Pistache à seize ans, « inspectée » par Dup quand elle venait chez moi !
Cléo a été ma troisième fille, celle qui dormait avec moi quand j’étais seule avec mes filles ( raisons professionnelles) et se lovait dans le creux de mon ventre pendant les soirs de gros orages, aussi terrorisée que moi, dormait la tête sur mon bras ou sur mon oreiller. C’était celle qui me léchait le visage quand j’avais du chagrin,  se cachait dans les armoires, sous les pull-overs de mes filles quand elle nous sentait sur le départ. Qui miaulait la nuit à nous faire dresser les poils sur la peau quand elle se sentait trop seule.
Cléo, Cléopâtre de son vrai nom, que nous avons débaptisée du nom de Ramsès  quand nous nous sommes aperçus qu’il lui manquait quelque chose !Mais quelle chasseresse !...Et quelle fierté quand elle venait déposer ses proies décapitées, éventrées, à moitié dévorées à nos pieds en guise d’offrande !
Si tu désires lire une nouvelle intitulée Cléo mon enfant chat,  je te l’enverrai, je suis certaine qu’elle te plaira.
Cléo était la seule âme vivante que je supportais quand j’écrivais, même quand elle s’installait avec obstination sur mes feuilles à l’époque où j’écrivais à la main. Elle me lançait son long regard langoureux, et attendait que je trace les premiers mots pour poser sa tête sur ses pattes et ronronner doucement. Plus tard, elle bondissait sur le bureau, se couchait carrément sur le clavier même si je l’assurais que je lui donnerai une partie de « mes gains » pour l’aide qu’elle m’apportait. Cléo… il y aurait tant à raconter sur ma délicieuse petite chatte, et tant à avouer du chagrin que j’ai eu quand il a fallu l’aider à rejoindre les étoiles du ciel.
Elle est dans mon jardin, éternellement fleurie par des vivaces, primevères, muguet,  œillets de poètes, bien à l’ombre d’un wegellia et d’un forsythia. Je vais parfois lui parler. Me crois-tu si je te disais que j’ai toujours le cœur serré en l’évoquant ?
Et puis, quelque mois avant le départ de Cléo est arrivée Pistache, la chatte de ma fille qui ne s’entendait ni avec elle, ni avec son compagnon. C’était la SPAou…quoi ? L’abandonner !  Pas question ! Juste avant notre départ au Cambodge ( Cléo venait juste de nous quitter) j’ai décidé de la recueillir. Elle est restée en pension chez ma fille et à notre retour elle a élu domicile chez nous. Je crois qu’elle n’a pas du tout apprécié la mise en garde que je lui avais faite quand je l’ai vue dans le fauteuil autrefois occupé par Cléo »« Je te garde, mais sache bien que tu ne remplaceras jamais Cléo » !Elle m’en a terriblement voulu ( si, si…) et a reporté son affection sur mon mari.
Voici deux ans, à l’âge de 16 ans, elle est allée tenir compagnie à Cléo. Elles sont côte à côte sous les arbustes,  pareillement fleurie.
Toutes deux tigrées, rousses, avec une ascendance indéterminée.Mais je n’ai jamais eu de chien. Je les aime bien mais pas au point de les assumer tous les jours, les sortir, les emmener en vacances n’est pas toujours facile.
J’espère que cette réponse te satisfera.


Roz :


Je n'ai pas (encore) lu un de vos livres, mais je suis attentivement vosréponses qui m'épatent par leurs détails.En tout cas, je note "Angkor et les génies décapités", car aimant beaucoupl'Asie, vous me donnez vraiment envie de découvrir ce livre.Bon mois de... !
Nicole :
Merci Roz de ce petit commentaire. Je serais ravie que vous découvriez ce roman jeunesse et me donniez votre avis. Si vous aimez l’Asie vous allez vous y sentir comme un poisson dans le Mékong !J
La découverte de l’Asie a été une expérience inattendue et extraordinaire. Quel lieu plus insolite que celui-ci pour y situer un roman d’aventures, emmener le lecteur dans un pays encore peu exploité pour ce genre de roman, en essayant de transmettre au plus juste  sa magie.Plutôt que de mettre en scène l’éternelle Egypte, ses pyramides, ses momies et ses chambres mortuaires comme on le trouve souvent, j’avais envie de plonger le lecteur dans une ambiance de jungle, de temples, de petits serpents verts et de moines vêtus d’orange.
Le Centre Culturel Français  à qui j’avais rendu visite en 1995 se plaignait du peu de romans français qu’ils recevaient et avaient à offrir à leurs compatriotes. Je pense aujourd’hui que grâce aux romans numériques ce ne sera plus un problème. Et tiens, me voilà une idée… et si je leur faisais part de la sortie des Génies décapités !
Le Cambodge : J’y ai laissé une partie de mon âme. J’ai été conquise et séduite dès les premiers jours malgré l’état délabré du pays, mais plus que sa beauté, j’ai été atteinte par la sérénité ( apparente) qui habite les cambodgiens, ce désir d’oublier le passé pour renaître à la vie, et surtout de ne jamais se plaindre.
La  langue française ayant toujours été enseignée avant la guerre civile, mon contact en a été grandement facilité. Du moins par ceux qui osaient encore le parler librement et j’ai beaucoup apprécié les efforts qu’ils faisaient. Combien de fois n’a-t-on pas éclaté de rire sur les erreurs de traduction ou le mot à employer. Il me fallait bien des précisions pour donner une idée au plus juste de leurs coutumes, ou traduire des recettes de plats typiques. Et moi, je ne parlais pas un mot de khmer, juste compter jusqu’à dix et quelques phrases toutes faites avec un très mauvais accent pour essayer de me faire comprendre.
Je n’avais pas encore l’idée de ce roman jeunesse mais je voulais écrire un grand journal, surtout relater ma relation avec les femmes qui a été extraordinaire. Il est écrit, je n’ai pas renoncé, reste à trouver la maison qui accepterait ce genre de texte.
Et ce roman-journal  intitulé : Phnom Penh au cœur  commence par le poème que j’ai présenté dans l’ITV 2
A bientôt sur Bookenstock  si le cœur vous en dit.

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