Après la chute de la monarchie le 10 août 1792 et l’éradication des députés girondins par les montagnards, ces derniers feront en sorte dès le début de la Terreur, le 5 septembre 1793, de faire disparaitre le moindre signe rappelant la religion et la royauté. C’est ainsi que 1200 communes furent rebaptisées. Bien sûr, je ne vais pas vous lister toutes ces villes, seulement une vingtaine d’entre-elles. Le nom de ces dernières, qui se devait d’avoir un goût révolutionnaire, peut toutefois sembler être issu d’une soirée de beuverie, tant cela prête parfois à sourire. A vous de juger :
- Bordeaux : Commune Franklin
- Capbreton : Capbrutus
- Saint-Jean-de-Luz : Chauvin-le-Dragon
- Saint-Palais : Mont-Bidouze
- Mont-Saint-Michel : Mont-Libre
- Châteauroux : Indreville
- Chambord : Bordchamp (z’y va !)
- Vaugirard : Jean-Jacques Rousseau
- Tremblay-en-France : Tremblay-Sans-Culottes
- Saint-Mandé : La Révolution
- Saint-Maur-des-Fossés : Vivant-sur-Marne
- Saint-Lumier-en-Champagne : Fionval O_o
- Marseille : Ville-sans-Nom
- Lyon : Commune-Affranchie
- Saint-Péray : Péray-Vin-Blanc (ah, je savais bien qu’ils avaient picolé !)
- Ris-Orangis : Brutus
- Marly-le-Roy : Marly-la-Machine
- Saint-Jean-aux-Bois : La Solitude
- L’Ile-d’Yeu : Ile-de-la-Réunion
- Souillac : Trente-et-Un-Mai
Très probablement, sur 1200 communes revisitées, il existe d’autres noms assez rigolos. Si vous en connaissez, vos commentaires seront les bienvenus.
========================================
Consultez l'article complet sur le site Culture Générale