genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2011
durée: 1h25
l'histoire: Jyugon est un garçon séduisant. A la Saint-Valentin, une nouvelle étudiante, Monami, lui donne une boîte de chocolats. Mais Monami est également une vampire et Jyugon se met à avoir des hallucinations en consommant les chocolats.
la critique d'Alice In Oliver:
Indéniablement, le renouveau du gore déjanté et décérébré ne se situe pas du côté des Etats-Unis mais du côté du cinéma asiatique.
L'air de rien, de nombreux titres sont de plus en plus cités par les fans. C'est par exemple le cas de Tokyo Gore Police ou encore de The Machine Girl, pour ne citer que ceux-là. Evidemment, un titre tel que Vampire Girl Vs Frankenstein Girl a le mérite d'attirer la curiosité du nanardeur.
Encore faut-il que cette production horrifique tienne les promesses annoncées. Inutile ici de rechercher le moindre scénario, complètement idiot par ailleurs.
Attention, SPOILERS ! C'est la Saint-Valentin au Japon et la tradition veut que les jeunes filles offrent des chocolats à l'élu de leur coeur.
Jyugon, un garçon timide et charmant, est convoité par deux jeunes lycéennes, Keiko et Monami.
Finalement, c'est Monami qui parvient à approcher le bellâtre. Mais la jeune femme est une vampire assoiffée de chair humaine.
Jyugon goûte donc ses chocolats concoctés à partir de sang humain. Le jeune garçon se transforme lui aussi en créature de la nuit.
A cette vague histoire d'amourette, vient s'ajouter un savant fou, qui est le père de Keiko, et cherche à ramener les morts à la vie.
Vous l'avez donc compris: le scénario n'est qu'un prétexte à toute une série de bastons sanglantes, gores et réalisées avec les moyens du bord.
Au niveau de la tonalité, Vampire Girl Vs Frankenstein Girl marche sur les traces de ses modèles. Lui aussi offre largement sa dose en matière d'effusion de sang, de séquences craspecs, de têtes tranchées, de démembrements et d'éviscérations en tout genre.
Bien sûr, l'humour noir, cynique et foireux est au rendez-vous de cette péoche horrifique, fun et décomplexée du gland.
Dommage que le combat entre la femme vampire et la morte-vivante de service ne soit pas mieux exploité. Ensuite, on se contrefout royalement de la romance entre Jyugon et Monami. Enfin, Vampire Girl Vs Frankenstein souffre du syndrôme qui semble affecter les productions du même genre: les acteurs sont unanimement mauvais.
Certes, l'ambiance rigolarde est bel et bien au rendez-vous. Hélas, les cris hystériques et le jeu excessif des acteurs finissent également par lasser après une petite heure de bobine. Heureusement, Vampire Girl Vs Frankenstein Girl ne dure pas très longtemps, à peine une heure et 25 minutes de bobine.
Enfin, dans le même genre, on lui préférera tout de même The Machine Girl et Tokyo Gore Police, que j'ai déjà cités.
Note: 05/20 (et c'est généreux)
Note nanardeuse: 15/20