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Alien, La Créature des Abysses

Publié le 10 juin 2012 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1989
durée: 1h30

l'histoire: Deux écologistes s'infiltrent dans une usine nucléaire au coeur d'une île volcanique pour enquêter sur les méfaits d'une compagnie industrielle. Bientôt, ils découvrent la présence sur l'île d'une monstrueuse créature.

la critique d'Alice In Oliver:

On ne cessera jamais de le répéter: Alien, le huitième passager, a évidemment marqué les esprits. A tel point que le film de Ridley Scott influencera de nombreux ersatz sans le sou. Alien, la Créature des Abysses, réalisé par Antonio Margheriti en 1989, est de ceux-là. A noter que le cinéaste sévit ici sous le pseudonyme d'Anthony M. Dawson, histoire de donner une consonnance plus américaine à cette production nanardeuse.

Pour le reste, le scénario du film est de facture classique. Deux écologistes se rendent sur une île volcanique afin de dénoncer les activités nucléaires et illicites d'une compagnie industrielle. Gare aux dangers du nucléaire, semble nous avertir Antonio Margheriti ! Résultat: un monstre poisseux vient gâcher le séjour de nos deux héros.
Les personnages sont beaucoup trop caricaturaux pour susciter un quelconque intérêt.

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Il faudra donc se contenter d'une blondasse stupide (pléonasme !) qui ne sert à rien, d'un écologiste aventurier au charisme de haricot périmé, d'un scientifique complètement chtarbé et d'un bad guy qui est aussi le directeur de la centrale nucléaire. Bonjour les clichés ! Vous l'avez donc compris: le seul intérêt du film repose sur sa créature moisie de service. Chaque apparition de l'alien en carton-pâte est un véritable moment de bonheur !

Certes, l'action du film est censé se dérouler sur une île volcanique. Pourtant, il faudra se contenter d'un immense hangard et donc, d'un huis-clos fauché pour l'essentiel des hostilités. Contre toute attente, il faudra s'armer de patience avant de voir le bout du museau de la créature.
Avant sa première apparition, on s'ennuie souvent. Mais une fois le décor planté, c'est un véritable festival de fous-rires !

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Conscient de son budget limité, Antonio Margheriti doit composer avec les moyens du bord, soit trois francs six sous.
Soucieux de ne pas dévoiler le visage de la créature (en même temps, on le comprend !), il faudra se contenter d'une énorme pince reliée à un câble, qui attaque régulièrement nos protagonistes dans le garage du coin.
Il sera nécessaire également de fermer les yeux sur les incohérences du scénario, le jeu pitoyable (et le mot est faible !) des acteurs, les trucages pompeux, les maquillages grossiers et les décors en carton-pâte.
Pourtant, malgré tous ses défauts, Alien, la créature des abysses reste un nanar sympathique, une série B plutôt agréable à suivre et à découvrir le soir d'une mauvaise cuite avec quelques potes bourrés.

Note: 01/20
Note nanardeuse: 16/20


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