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Étrange cette sensation qui m'habite, d'un tiraillement entre l'envie et l'ennui. Je perds le contrôle de ma route, je prends la pente et me laisse porter par la gravité du monde.
Pourtant, je n'ai pas besoin de grand chose pour me sentir heureux. Une rue, un café, des passants, une belle inconnue, de la musique, un soleil timide dans un ciel vulnérable, un livre, un journal. Des idées, des souvenirs. Tout n'est pas parfait, mais je me concentre sur mon café.