
L'article du Monde intitulé Au Liban, les examens de la honte (10 juin 2012) constitue un exemple très intéressant sur les notions de virilité et d'homosexualité qui fait l'objet de l'Histoire de la virilité. On apprend que, au Liban, est tenu pour homosexuel l'homme qui, dans l'acte sexuel, est passif. Il est doublement identifiable : efféminé, et son corps porte la marque de ses pratiques sexuelles. Rien à dire sur celui qui est actif. Parallèlement, l'article est révélateur sur l'attitude du mâle face à la femme : est inférieur tout ce qui est pénétré. Cette attitude, que l'on retrouve en terre musulmane, était celle de la Rome antique : « sabrer et ne pas se faire sabrer », peu importe l'objet visé.
