Le pitch :
"
Pendant 15 années, Juliette n'a eu aucun lien avec sa famille qui l'avait rejetée. Alors que la vie les a violemment séparées, elle retrouve sa jeune sœur, Léa, qui l'accueille chez elle, auprès de son mari Luc, du père de celui-ci et de leurs fillettes."
Pour ce qui est positif et c'était une évidence dés la bande-annonce, Kristin Scott Thomas est hallucinante d'émotion et de la touchitude chère à notre Ségolène nationale.
L'autre point fort provient du fait que ce film a été écrit par un écrivain, et cela se sent, une si belle plume dans un film.
A un degré moindre sa comparse Elsa est aussi en grâce dans ce film.
Pour l'autre côté de la balance, on va mettre un gros poids de clichés, une fin pitoyable et assez fausse.
L'action faite autour du mystère de Juliette sonne totalement faux.
Et le point le plus gênant, c'est la surenchère de pathos se trouvant dans tous les films de ce genre, larmoyant à souhait, drainant un sentiment de culpabilité chez le spectateur.
L'après bande annonce m'en avait déjà donné un aperçu, souvenez-vous, tous ces spectateurs pleurant toutes les larmes de leur corps, en disant que d'émotion, c'était si triste car tellement proche de l'humain et j'en passe.
Et malheureusement c'est la partie négative qui pour moi l'emporte, un film très dispensable que certains vont adorer et ils en auront le droit.
Perso je déconseille fortement, surtout que ça dure quand même un bon deux heures.