En première partie, The Outlines chauffent la salle. Le chanteur nous dit quelque chose… Ah oui ! On l’a vu cinq jours plus tôt en première partie de Justice. Irfane, c’est la voix sur le morceau "Baby I’m Yours de Breakbot", une des valeurs sûres des Ed Banger Records. On connaît le chanteur, alors on tend l’oreille un peu plus. Et cela vaut le coup. "Just a lil lovin", "I cannot think", "Baby I’m Yours", tous les morceaux sont vraiment sympas. Le bassiste est très charismatique, et on apprécie le petit solo qu’il nous offre. The Outlines quittent la scène, et nous demandent de faire du bruit pour les C2C. Pas de souci, la foule est déjà en transe. Et lorsqu’ils arrivent, ce n’est plus une fosse, mais un zoo. Une foule déchainée comme du jamais vu…
"Down The Road", "Someday", "F-U-Y-A", tout est parfaitement chronométré, et ils échangent leur platines comme si de rien n’était. Et lorsqu’ils démarrent leur "Run DMC" de 2005, avec le fameux remix des aristochats, c’est que du bonheur. Pas une minute de répit, mais le meilleur est encore à venir. Ils déplacent deux platines de chaque côté de la scène, séparent la foule en deux, et annoncent une battle. Alors là… Que demande le peuple ? Avec "The Beat", c’est au public de crier « Drop the beat !». C2C ont aussi pensé au plaisir des yeux avec des animations sur leurs platines, durant tout le concert. Des bouches, des formes en mouvement, mais aussi et surtout un hommage à Adam Yauch des Beastie Boys décédé le 4 mai dernier, lorsque son visage apparaît sur les écrans.
Premier rappel, on remet le couvert ! Les C2C quittent leurs platines pour chanter, et slamer. Au final, on a plus l’impression d’une soirée avec nos amis C2C, qu’un concert ! C’est le moment d’un au revoir des plus déchirants. Mais, comme nous n’étions pas rassasiés, ils nous offrent un deuxième rappel, et c’est reparti pour un deuxième "Down The Road", le classique qu’on pourrait écouter en boucle. Après presque deux heures de concert, c’est sûr et certain, on retournera les voir !