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22 règles que Pixar nous enseigne sur le storytelling

Publié le 12 juin 2012 par Onceuponamarque @onceuponamarque

Breaking news par… Pixar.

22 règles que Pixar nous enseigne sur le storytelling
Voici 22 règles et exercices qu’Emma Coats, artiste pour les studios d’animation Pixar, a recueilli pour nous présenter les ficelles d’un bon storytelling. On ouvre grand les yeux et les oreilles et on écoute la voix de la sagesse :

#1 : Vous respectez et admirez un personnage pour sa persévérance plus que pour ses succès.

#2 : Vous devez toujours viser ce qui intéresse votre public, non ce qui est le plus marrant à écrire pour un rédacteur. Ces deux choses peuvent être très différentes.

#3 : Trouver une ligne directrice à votre histoire est important mais vous ne la connaitrez réellement qu’à la fin de votre récit. Ca y est ? Vous la tenez ? Maintenant réécrivez votre histoire.

#4 : Il était une fois ___. Chaque jour, ___. Mais un jour ___. A cause de cela, ___. A cause de cela, ___. Jusqu’à ce qu’enfin ___.

#5 : Simplifiez. Précisez. Construisez les personnages ensemble. Evitez les détours. Vous trouverez que vous aurez perdu de nombreux éléments de qualité mais vous verrez, cela vous libèrera.

#6 : Dans quels domaines votre personnage est-il doué ? Imaginez les domaines contraires et mettez-y votre personnage au défi. Comment les gère-t-il ?

#7 : Pensez à votre fin avant d’imaginez le milieu de votre histoire. Sincèrement, les fins sont dures à élaborer, travaillez-y le plus tôt possible.

#8 : Finissez votre histoire et mettez-y un terme même si elle n’est pas parfaite. Vous ferez mieux la prochaine fois.

#9 : Si vous vous sentez coincé, faites une liste de ce qui ne pourrait pas arriver. De nombreux éléments qui pourront vous aider à sortir de cette impasse apparaîtront.

#10 : Mettez de côté les histoires que vous aimez. Ce que vous aimez chez elles fait partie de vous; vous devez analyser ces éléments avant de pouvoir les utiliser.

#11 : Les coucher sur papier vous permettra de les « officialiser ».

#12 : Eliminez la première chose qui vous vient en tête. Puis la deuxième, la troisième, la quatrième, la cinquième – il faut éviter le prévisible. Surprenez-vous vous-même.

#13 : Dotez votre personnages de croyances et d’opinions. Un personnage passif/malléable peut vous sembler une bonne chose lorsque vous écrivez mais ce sera du poison pour votre public.

#14 : Pourquoi tenez-vous à écrire CETTE histoire ? Quelle est la conviction qui brûle en vous capable de nourrir votre histoire ? 

#15 : Si vous étiez votre personnage, dans cette situation, que ressentiriez-vous ? L’honnêteté confère de la crédibilité aux situations peu croyables.

#16 : Quels sont les enjeux ? Donnez-nous une raison de soutenir le personnage. Qu’arrivera-t-il s’il ne réussit pas ? Quelles sont les chance qu’il ne réussisse pas ?

#17 : Aucun travail n’est jamais perdu. Si ce que vous faîtes n’est pas efficace, laissez tomber et avancez – ce sera sûrement utile plus tard.

#18 : Faîtes la différence entre les moments où vous donnez le meilleur de vous-même et ceux où vous brassez de l’air. 

#19 : Utiliser les coincidences pour jeter votre personnage dans l’embarras est un super procédé, utiliser les coincidences pour l’en sortir, c’est juste tricher.

#20 : Exercice : Prenez les grandes parties d’un film que vous n’aimez pas. Comment pouvez vous les réarranger pour en faire un film que vous aimeriez ?

#21 : Vous devez pouvoir vous identifier à vos personnages et aux situations de votre histoire. Pour quelles raisons agiriez-vous ainsi ? 

#22 : Quelle est l’essence de votre histoire ? Comment la résumeriez-vous de façon très concise ? C’est à partir de cette synthèse que vous pourrez construire le reste. 

Edifiant n’est-ce pas ? 


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