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Prometheus

Par Tix @ThierryTix
é
Prometheus

États-Unis - 2012 - 2h03

  • PRÉCISIONS

- VO: Prometheus
- Réalisateur: Ridley Scott
- Avec: Noomi Rapace, Michael Fassbender, Idris Elba, Charlize Theron, Guy Pearce
- Musique: Marc Streitenfeld

  • DE QUOI ÇA PARLE ?

Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.

  • SOYONS BREF, SOYONS PRÉCIS

Une réalisation très soignée avec de belles images, qui s’appuie sur un scénario un brin confus, conséquence d’un nombre d’éléments élevés et du nombre de questions qui restent sans réponses, et sur des acteurs globalement très bons. Les références multiples à Alien, et sa présentation comme préquelle, n’enlèvent en rien l’indépendance et l’originalité de l’intrigue ; la multitude de nouvelles créations (que ce soit dans les créatures, les objets ou dans la trame) en font un film remarquable.

Prometheus

  • VRAIMENT ? VOUS VOULEZ DES DÉTAILS ?

Ce film a bénéficié d’une promotion assez importante, notamment grâce au mystère qu’il dégage au premier abord et aux évènements cinématographiques qu’il représente. Préquelle d’Alien, retour de Ridley Scott à la Science-fiction… Le film a-t-il tenu ses promesses ? Réponses de vos deux serviteurs.

Mickdeca :

Voilà un film que j’attendais avec impatience : le retour de Ridley Scott à la science fiction après Blade Runner et Alien, le huitième passage ; des films dont chacun sera d’accord pour dire que ce sont des œuvres cinématographiques uniques. Et il faut dire que le pari est plutôt réussi.

Le film s’articule en deux parties, la première s’ancre dans une science fiction lente où tous les personnages passent à l’écran : on apprend leur but, leur caractère. Cette partie peut en déconcerter certains puisqu’il ne se passe pas grand chose, et on ne peut s’empêcher de penser à L’odyssée de l’espace de Kubrick ou encore au Mission To Mars de Brian de Palma. Puis la deuxième partie nous apporte l’horreur que l’on attendait tant avec des créatures plus horribles les unes que les autres.

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La mise en scène est très bonne avec une réussite de capter l’immensité, que ce soit les paysages terriens ou LV-223 (le nom de la planète où se cache peut-être le plus grand secret de l’humanité). On peut tout de même mettre un bémol, qui est un petit manque de folie à mon avis.

Quant aux acteurs ils sont bons, même si les voix françaises sont quelques fois caricaturales comme celle de Noomi Rapace ou encore Charlize Theron. Mais ma mention spéciale est décernée à Michael Fassbender, qui joue un androïde plus complexe que tous les autres humains à bord du vaisseau. Au contraire, dans ce casting je critiquerais Logan Marshall-Green que je trouve un peu trop stéréotypé du type bien.

Le scénario est assez complexe dût d’une part à des incohérences ou à des questions qui restent lettres mortes, mais on sort du cinéma avec plein de questions et une envie de le revoir au plus vite, en attendant peut être une suite …

C’est donc un très bon cru de science fiction l’un des meilleurs de ces 10 dernières années avec de l’horreur, voire du gore.

Tix :

Je dirais pour commencer que le film souffre d’un formatage hollywoodien, et ce dès le début. A coup d’introductions complètement inutiles, Ridley Scott nous gâche le plaisir de passer 100% du temps dans le vaisseau (du moins durant l’expédition puisqu’il arrivera à l’équipe d’en sortir). Au lieu de quoi, deux premières séquences nous sont offertes, la première certes jolie avec des travellings filmant quelques espaces sans la patte de l’homme et permettant au générique de défiler. Mais la seconde est complètement foireuse, censée éveiller notre curiosité mais nous offre surtout un avant-goût de ce qui est de trop dans ce genre de film. De la guimauve.

Tout ça, donc, pour faire un second bond dans le temps et parvenir (enfin) dans le vaisseau et le lieu principal de l’action. Et à partir d’ici, quasiment rien à redire ! On a un crescendo intéressant, à tel point que quand arrive l’action, j’ai été surpris, tant j’attendais quelque chose de plus scientifique. Et c’est donc quelque chose qui m’aura manqué durant ce film, l’absence d’explication, ou de tentative. Il effleure un peu trop les sujets à mon goût. Mais cela peut très bien se démêler dans une éventuelle suite…

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Ce n’est pas pour autant que le spectateur reste passif. On a des personnages sympathiques, globalement bien interprétés, auxquels on s’attache, et j’ai apprécié que le scénario ne leur épargne pas grand-chose. Car des morts, vous en aurez, et pas que du second plan. J’aimerais souligner l’interprétation d’Idris Elba, qui m’a déjà tapé dans l’œil (dans The Big C à moindre mesure, puis, et surtout, dans Luther) et que j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir ici. De même pour Noomi Rapace, qui a droit à son moment de bravoure dans une scène où elle est vraiment irréprochable.

La musique est… de la musique de science-fiction, avec ses sonorités d’aventure et découverte, même si un ton en-dessous de celle d’Alien. Les effets spéciaux (puisqu’on en est aux comparaisons.. ☺) sont impeccables. Certes, on ne peut s’empêcher de comparer, mais il faut tout de même préciser que ce film peut très bien être pris de manière indépendante. Ainsi, vous pouvez tout à fait le voir sans connaître la saga dont il est dérivé. Vous passerez seulement à côté de quelques clins d’œil agréables, et d’une séquence assez jouissive car mine de rien attendue. Je n’en dis pas plus.

Je ne suis pas un grand amateur de SF, en particulier de space opera ou planet opera, mais ce film m’a convaincu. Je n’ai pas vu le temps passer et en suis sorti avec beaucoup d’enthousiasme, je le conseille allégrement, vous passerez un bon moment.

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  • NOTE GLOBALE :

44
–> 4 / 5

  • LE FILM ET NOUS

Nous parlions de la promo de ce film. Saviez-vous qu’une station fantôme avait été créée dans le métro parisien ? Nous y étions.

Entre deux stations de la ligne 9, et ce pendant une semaine, se dressait fièrement de mystérieux ‘vases’, ainsi que la fameuse tête intrigante de l’affiche, éclairés par des néons bleus pour une jolie ambiance. Rien d’extraordinaire, mais un trajet tout de même rendu amusant. Cela dit, il est probable que les travailleurs qui faisaient leur trajet quotidien se soient trouvés lassés par les bandes d’enfants enjoués entre Strasbourg St-Denis & République…

:D

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  • LE FILM ET LE MONDE

- Sorties :
US : 8 juin 2012
FR : 30 mai 2012

  • LE FILM ET LA SAGA


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