La plage, c’est sympa : le sable coincé entre les doigts de pied, le ballon du voisin qui atterrit sur mes fesses molles cramoisies, les trois churros du goûter (et donc les 4 kilos supplémentaires de l’été)… je vous passe les coups de chaleur, les coups de soleil, les coups de gueules contre les méduses.
Pourquoi y retourne-t-on? Parce que la plage, c’est chouette : mis à part le métro, je connais peu d’endroits où les gens sont aussi nombreux à faire semblant de lire. Ou, s’ils ne font pas semblant, il savourent les 90 pages du Amélie Nothomb pendant deux longues semaines. Allez, je reconnais, moi aussi je relis 10 fois la même page alors que j’écoute attentivement par hasard la conversation des deux créatures de rêves qui débattent des mérites comparés des abdominaux des volleyeurs qui s’activent sur le sable… Moi comme je suis plongée dans mon roman, je ne peux pas les regarder, les beaux sportifs. Bien sûr.
Le mieux, ce sera peut-être que je vous raconte tout ça en images lors de mon retour. Grâce au Challenge de Cajou, je vais avoir un excellent prétexte pour aller parler à tous mes petits copains de serviette à La Motte-Beuvron l’été prochain. Et si le volleyeur n’a rien à me raconter car il a oublié de prendre un livre en vacances, je me ferai un plaisir de lui en prêter un. Comme ça il aura le bonheur de venir discuter avec moi de sa lecture. Et moi je le prendrai en photo et je l’exposerai nu avec son livre sur ce blog!
Ah, j’entends une vois qui s’élève au fond de la salle : “On n’y comprends rien, Hélène Choco, à ton billet. Tu parles de volley, de livres, de plage et de Cajou! Mais c’est quoi au juste ce challenge, refaire le calendrier du XV de France?“.