Extrait de Bâtons de randonnées, d’Yves Leclair.

j’ai questionné
sur le haïkaï de Chine
le papillon qui vole.
Mais le papillon – et Bashô ironise – ne se laisse pas prendre comme ça. Il s’en bat les ailes. Il préfère se laisser prendre au vent. C’est un adepte de l’une des plus belles phrases du Tao qui, certes, tient en très peu de mots, en deux simples battements d’aile : « Celui qui prend perd. »