POND
Beard, Wives, Denim
Modular
Australie
Note : 8.5/10
par Mathieu Catafard
Une véritable ballade dans la Voie lactée, voilà où nous emmène le quatrième opus de Pond. L’album est un mélange savant entre Congratulations de MGMT et Inner Speaker de Tame Impala. Il ne faut pas se surprendre, à l’écoute de cet album, de trouver des similarités entre Tame Impala et Pond. Les fondateurs de ce groupe forment justement la section rythmique (Jay Watson à la batterie et Nick Allbrook à la basse) de Tame Impala. Par contre, ici, Allbrook est le chanteur principal et Watson est à la guitare. L’album a d’ailleurs été produit par Kevin Parker (chanteur/guitariste de Tame Impala).
L’état de folie dont les membres de POND semblent être atteints est unique. Ces cinq Australiens ont une énergie explosive. C’est ce qui donne autant d’authenticité à leurs morceaux. Ils contrôlent à merveille leurs instruments. Le son qui ressort des claviers est particulièrement innovateur. Les guitares vaporeuses et acides font planer. Notons par contre que certains arrangements sonores se rapprochent trop de ceux de Tame Impala. Le jeu de batterie s’adapte à toutes les sauces et explose au bon moment. Leur talent permet d’aller vers différentes directions; du mélange funk et à la Hendrix sur Moth Wings, en passant par un glam rock à la Bowie des débuts sur You Broke my Cool. Sur Allergies, le morceau passe d’une joyeuse ballade pop à une planante ambiance cosmique.
La voix de Nick Allbrook impressionne. Elle est enveloppante, colorée et très aiguë, voire féminine. Il arrive à la tenir à de très hautes fréquences, notamment sur Elegant Design.
Beard, Wives, Denim est un incontournable de l’année. Le magasine britannique NME déclarait il y a peu de temps que POND était «the hottest new band in the world», et on les croit.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble