genre: action, arts maritaux, parodie, bruceploitation
année: 1975
durée: 1h35
l'histoire: Les habitants d'un village sont victimes des attaques brutales d'une bande de pirates homosexuels. Un combattant doué dans les arts martiaux décide d'aider les paysans et fait bientôt équipe avec une jeune femme experte en kickboxing.
la critique d'Alice In Oliver:
Il y avait bien longtemps que l'on n'avait plus parlé de la Bruceploitation sur Naveton Cinéma. Pour mémoire, la Bruceploitation, comme son nom l'indique, désigne tous les films qui emprunteront sans vergogne le nom de Bruce Lee, le but étant d'exploiter et de profiter du nom de l'acteur via l'utilisation de clones et/ou de sosies.
Bruce Le et Bruce Li sont des noms parmi tant d'autres cherchant à créer la confusion dans les esprits.
De nombreux films connaîtront un certain succès dans les vidéos clubs. C'est par exemple le cas du Jeu de la Mort 2 ou encore des 6 Epreuves de la mort, pour ne citer que ceux-là. En vérité, Bruce Lee Vs Gay Power (traduction en français: Bruce Lee contre le pouvoir homosexuel), réalisé par Adriano Stuart en 1975, n'est pas un vrai film de la Bruceploitation même si le titre français emprunte le nom de Bruce Lee. Il s'agit plutôt d'une parodie d'arts martiaux à tendance gay.
Le Bruce Lee gay...
En même temps, avec un intitulé pareil, le nanardeur est en droit d'attendre un très grand cru en matière de grand n'importe nawak.
Sur ce dernier point, Bruce Lee Vs Gay Power délivre largement la marchandise. En gros, on se situe davantage du côté de Benny Hill que de Bruce Lee.
Premièrement, l'acteur principal, Adriano Stuart (à la fois devant et derrière la caméra), ne ressemble pas du tout à Bruce Lee, que ce soit de près ou de loin.
Ensuite, ce dernier n'a aucun talent dans les arts martiaux et est affublé d'un marcel rose des plus ridicules. Le scénario est un bien grand mot pour ce nanar dans les règles mais pourrait se résumer ainsi: des pirates homosexuels s'en prennent régulièrement aux habitants d'un village.
C'est alors qu'intervient un expert en kung-fu (enfin... expert...) et rétame à lui tout seul la bande de rigolards.
Bientôt, ce dernier est aidé par une grognasse aux gros seins qui s'y connaît un peu (mais un tout petit peu, hein...) en kickboxing.
A partir de là, le film varie les plaisirs. Inutile de revenir sur les bastons toutes plus grotesques les unes que les autres.
Le long-métrage doit donc composer avec un acteur principal des plus incompétents.
Parfois, le film est entrecoupé de flashbacks nous présentant Bruce Lee et son maître Shaolin avec une moustache postiche.
Enfin, Bruce Lee Vs Gay Power peut s'appuyer sur quelques séquences d'anthologie, tout du moins, sur le baromètre du nanar !
Fessée sur un homo en culotte rouge, sidekick du pauvre, un karatéka qui manie le nunchaku comme ma grand-mère et pirates idiots font partie du menu fretin. Bref, en quelques mots, on ne s'en remet pas facilement !
Note: un énorme Non !
Note nanardeuse: 18.5/20