..... Le moment de la toilette exerce une certaine fascination sur de nombreux écrivains comme Gustave Flaubert (particulièrement dans L’Education Sentimentale) tandis que les cheveux ne figurent jamais tels une parure négligeable. Dans l’œuvre de Flaubert, Madame Arnoux offre une longue mèche à son bien-aimé Frédéric en guise d’adieu, Guy de Maupassant exalte la beauté d’une longue natte dans une courte nouvelle, les cheveux d'Esméralda dans Notre Dame de Paris de Victor Hugo suggèrent son caractère indomptable, tandis que Baudelaire crée des vers en l’honneur d’une fascinante chevelure.
..... Touchés par cette exaltation de la sensualité, des peintres illustrent à leur tour l’intimité de la femme en immortalisant de nombreuses scènes de bains et de coiffures tandis que d’autres parent leurs héroïnes d’une onirique chevelure laissée libre. En voici un échantillon non exhaustif, à compléter au fil du temps et des découvertes.
Frederic Leighton, The fisherman and the sirene, 1856
Auguste Renoir, La Natte, 1887
Edgar Degas, Femme peignant ses cheveux
William Bouguereau, La Vague, 1896
John W. Waterhouse, Mariana in the south, 1897
En connaissez-vous d'autres ?
