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Trezeguet est devenu l'idole de River en moins de 6 mois

Publié le 23 juin 2012 par Rene Lanouille

Le 26 juin 2011, David Trezeguet, en vacances en Argentine, s'asseyait dans les tribunes du stade monumental pour vivre avec quelques amis, la défaite tragique de River contre Belgrano, synonyme de descente en seconde division. Le franco-argentin, qui venait alors de quitter la Juventus pour rejoindre les EAU, était alors loin d'imaginer ce qui se passerait dans ce même stade, un an plus tard. A son arrivée à Buenos Aires pour signer son contrat avec River Plate le 19 décembre 2011, Trezegol rappelait en conférence de presse les circonstances de son arrivée chez les mythiques rouge et blanc: "je venais de passer deux années difficiles à la Juventus et à Alicante et je n'étais pas heureux aux Emirats sur le plan personnel. J'étais en train de perdre ma motivation sur le terrain. Et puis un jour, mon oncle m'appelle d'Argentine. Il était avec un dirigeant du club et on a commencé à parler au téléphone. Et puis, peu de temps après, j'ai eu Matias Almeyda au téléphone et il tenait absolument à ce que je sois la première recrue du club. J'ai réfléchi et je me suis dit que je pourrais être utile au club. J'ai alors sérieusement pensé à revenir en Argentine, 15 ans après mon départ pour la France."

Depuis le mois de janvier et les premiers matchs amicaux, Trezeguet a rarement déçu, qu'il soit titulaire ou sur le banc, comme au tout début, lorsqu 'Almeyda hésitait à l'associer à l'ancien bordelais Cavenaghi, lui aussi un pur buteur. Mais le plus remarquable, c'est que Trezegol a été décisif ces 6 derniers mois. En 17 matchs, que ce soit en championnat ou en coupe d'Argentine, l'ancien avant-centre des bleus a inscrit 13 buts. Sur les 13, 11 ont été des buts décisifs donnant la victoire ou le match nul au club argentin! Ariel Ortega, l'ancienne idole du monumental, vient de rendre le plus bel hommage: "Sans Trezeguet, River aurait eu 4 ou 5 points en moins et aurait échoué dans la montée directe."

Trezeguet peut être fier de lui car, à 34 ans bien sonnées, il est devenu l'idole d'un des clubs les plus populaires d'amérique latine. Et il triomphe le soir-même où l'équipe de France a joué son match contre l'Espagne sans avant-centre (Benzema ayant pris des vacances anticipées à la vue de sa prestation...)

Johnny Utah

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