Seconde guerre mondiale. Survivants du crash de leur bombardier en zone allemande, trois soldats russes doivent impérativement retrouver leur base pour rester en vie. Grivtsov et sa radio-opératrice Katya s’enfuient en direction du front russe alors que Linko, le navigateur, décide de se rallier au camp nazi pour sauver sa peau.
"The Bomber" de Vitaly Vorobyov
Avec : Nikita Efremov, Ekaterina Astakhova Sortie le 26 juin 2012
Distribué par Aventi Durée : 181 minutes Nombre de : 1 Film classé : Tous publics Le film : Les bonus : |
Je ne suis pas un spécialiste du cinéma russe, et encore moins de ses films de guerre.Il me semble , cependant , que pour le genre belliciste, il possède un point de vue assez particulier. Le patriotisme toujours mis en avant , mêle souvent aux combats pour la liberté, une romance amoureuse qui implique forcément le héros, sa moitié devant très vite …l’héroïne.
Ce cas de figure que je retrouve dans « The bomber » plombe totalement ce film dont l’intérêt n’est réellement palpable que dans sa seconde partie (il dure quand même trois heures). Au départ, le scénario me paraît totalement improbable. Un soldat russe qui pendant deux ans cherche vainement son amour à travers tout le pays, se voit confier une mission : larguer un parachutiste, dont l’identité demeure secrète, au-dessus des lignes ennemies.
Et qui sera ce passager anonyme ? Je vous le donne en mille. Le couple ainsi reformé (Nikita Efremov, Ekaterina Astakhova ), va au gré des circonstances, se perdre et se retrouver, tandis que le navigateur du bombardier qui les accompagnait à l’époque, préfère se rendre aux allemands.
Ces deux destins, le réalisateur Vitaliy Vorobyov les suit en parallèle passant de l’un à l’autre sans grand enthousiasme, comme s’il ne croyait pas lui-même à ce récit cucul la praline. Il lui faudra remettre son histoire en ordre de marche, oublier les amourettes d’un temps pour mieux se consacrer au sujet du film : le travail des partisans, sur le front russe, lors de la seconde guerre mondiale.
Ils sont mignons, mais leur romance gâche la première partie …
Les allemands s’apprêtent à tester de nouvelles fusées, et le convoi qui les transporte doit être intercepté. On est peut-être dans une configuration archi-classique du film de guerre, mais cette fois Vorobyov donne du sens à son récit.Face à la première partie plutôt morne, le second volet est d’une intensité poignante, avec des rebondissements inattendus et un épilogue tout aussi peu conventionnel. Comme si le réalisateur avait entre temps, changé !
En bref
Le film
J’ai du mal à croire que cette histoire s’est réellement passée. Du moins dans sa version «romantique ». Après quoi en l’oubliant, on atteint un film de genre parfaitement maîtrisé qui, réduit d’un bon tiers, donnerait un excellent film sur l’Histoire de la résistance russe.
Les bonus
Il n'y en a pas