Diiv demarre en trombe avec « oshin »

Il y a des albums pour lesquels juste après avoir écouter les premières notes et les premières secondes, une alchimie poignante se créé et n’est pas prête de perdre de sa vigueur. C’était le cas récemment de BRNS pour ma part, c’est aujourd’hui le cas de DIIV et l’album « Oshin » qui sort aujourd’hui aux USA mais il faudra attendre Août pour nous, peuple de l’héxagone.

On me souffle dans l’oreillette qu’un certain Zachary Cole Smith, en provenance des Beach Fossils,  ferait partie de la formation et là, un tilt se déclenche dans mon oreille et ma cervelle. C’est peut être la raison pour laquelle cet album m’a plu dès le début, moi l’éternel amoureux des Real Estate, Beach Fossils et compagnie. C’est un peu mon pêché mignon dirons nous. Le maître à jouer Zachary revient et frappe encore une fois de son médiator enchanté.

L’album me rappelle donc, sans surprise, celui des Beach Fossils dans sa composition surtout marquée par une guitare mélodiquement engouffrante, une basse dynamique  et un chant léger, aérien et planant. L’album est tout de même assez instrumental mais garde un rythme détonnant. L’écoute se fait d’une traite mais ne possède pas, à proprement parler, de vrais tubes bien que certaines chansons sortent du lot. Après, va-t-on rentrer dans le débat « vaut-il mieux un album qui est bon dans la longueur, qui est bien ficelé mais n’a pas vraiment de tubes ou un album qui est profondément mauvais mais dont deux tubes vont vous ravager les oreilles ? » ? Non, je nous l’épargne même si la question se doit d’être approfondie.

Bref, « Oshin » est un album qui accompagnera parfaitement vos sorties estivales en plein air et qui se profile comme une excellente surprise pour les amateurs de shoegaze/ surf-dream pop. C’est un album qui ne chamboulera pas la planète mais qui marque tout de même de son empreinte et qui fait son effet. Vous pouvez d’ores et déjà l’écouter ici. L’autre bonne nouvelle est que les Beach Fossils reviennent eux aussi cette année.