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Judd Winick et Guillem March – Catwoman, La Règle du jeu

Par Yvantilleuil

Attention, il n’y a pas que Batman à Gotham City !

Judd Winick et Guillem March - Catwoman, La Règle du jeuBon, autant vous prévenir directement : ce fameux relaunch « The New 52 » de DC Comics, rebaptisé DC Renaissance par Urban Comics, va faire mal à votre portefeuille !

Cette remise à zéro des cinquante-deux séries de l’univers DC ne propose pas seulement une nouvelle porte d’entrée à tous les néophytes, mais elle livre surtout des titres d’une grande qualité. Après l’excellent Batman – La cour des hiboux, le très prometteur “Wonder Woman – Liens de sang” et le divertissant “Justice League – Aux Origines”, je ne pouvais pas résister plus longtemps à la couverture on ne peut plus alléchante de ce “Catwoman – La Règle du jeu”. Et j’ai très bien fait car ce récit écrit par Judd Winick et dessiné par Guillem March est une très très très bonne surprise.

L’intrigue ne révolutionnera certes pas le genre, mais le scénario proposé par Judd Winick est particulièrement bien ficelé et mêle habilement action et scènes intimistes consacrées au développement psychologique d’une héroïne dont on tombe inévitablement amoureux au fil des pages. L’auteur transmet avec brio les émotions de cette femme qui prend plaisir à risquer sa vie pour dérober ce qu’elle convoite. Lorsque ceux qu’elle dépouille commencent à s’en prendre à ses proches, Selina Kyle sera cependant vite rattrapée/dépassée par les événements et c’est alors une femme plus fragile et plus sombre qu’à l’accoutumée que l’auteur s’amuse à dépeindre.

En plus de cet excellent travail sur la femme-chat, l’auteur nous gratifie également de la présence d’une guest-star de renom. Et peut-on véritablement donner tort à Batman d’être venu tourner cette scène pour le moins torride avec la belle féline sur les toits de Gotham ? Notons au passage que Catwoman semble ignorer l’identité de l’homme chauve-souris dans ce relaunch.

Catwoman - La Règle du Jeu (planche)
Et puis, finalement, il y a le graphisme somptueux de Guillem March, qui semble aussi à l’aise dans les scènes d’action que dans les passages plus calmes et qui nous dessine une héroïne sexy, expressive, sensuelle et gracieuse.


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