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VÉRITÉ éternelle absolue versus mensonges et lâcheté des élites du XXIe siècle [Première partie]

Publié le 01 juillet 2012 par Raoul Sabas

   VÉRITÉ éternelle absolue versus mensonges et lâcheté des élites du XXIe siècle

Le texte de présentation et les documents associés sont mis à la disposition de nos lecteurs, à titre de démystification des principaux acteurs des « média-mensonges », intellectuels serviles, collaborateurs zélés de la parole manipulée, « chiens de garde » d'une intelligentsia qui a choisi son camp : celui où l'on peut avoir le ventre plein, à condition de savoir lécher les bottes !

[Présentation de ma correspondance par l'administrateur du site Épicure (années 2002-2003)]

Le monde ment et  Le Monde, comme au temps des Jean-Marie Colombani, ancien directeur général, Edwy Plenel, ex-directeur de rédaction, Bernard Cassen et Ignacio Ramonet du Monde diplomatiquecolporte les mensonges et les « croyances au miracle » du monde sans jamais avoir l’honnêteté et le courage intellectuels d’en débattre, ainsi qu’en témoigne sa fin de non-recevoir officielle du 26 janvier 2004.

Jusque-là, toutefois, Le Monde n'avait pas établi pour autant la fausseté de mon argumentation sur quelque point de désaccord que ce soit, malgré ma dénonciation sans aucune ambiguïté de la Superstition sous toutes ses formes, telle qu’elle résulte du penser superstitieux humain, dont le critère fondamental est d’ « absolutiser fictivement le relatif », comme l’a établi l’œuvre du philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), et notamment son ouvrage fondateur, La Doctrine des gens de l’Esprit et ceux de la multitude.

L’absolutisation fictive du relatif est un procédé intellectuellement malhonnête, dû à la confusion des facultés de notre entendement humain, qui consiste à faire passer mensongèrement pour absolu, pour la réalité ou Vérité absolue, le contenu seulement relatif pensé dans et sur (à propos de) notre monde par notre « entendement pratique », première faculté de la pensée humaine avec son imaginatio et sa ratio, selon la terminologie de Spinoza, dont l’une correspond à notre penser en images et l’autre au penser des concepts.

 

L’analyse des facultés, telle qu’établie par Brunner, complète et développe celle de Spinoza dans Éthique II, proposition XL, scolie II. Brunner distingue trois facultés ou genres de connaissance :

    

A ces trois facultés de l'entendement humain correspondent trois types de « vérités » ou réalités pensées spécifiquement par chacune d’elles. Ce sont respectivement :

Notre entendement pratique a pour but premier de nous orienter dans notre monde des choses et de mieux le connaître, en distinguant les images des concepts, notamment scientifiques. Il comprend en effet le penser en images représentatives de l'expérience des sens, ou imaginatio spinoziste, à l’origine des concepts génériques (Homme, femme, cheval, maison, égalité, justice, etc.), et le penser des Abstractions (langage, causalité, mathématiques et autres constructions auxiliaires, théorie atomique, par exemple), appelé ratio par Spinoza.

- la vérité relative de l'entendement pratique

- la Vérité absolue du penser spirituel

- la vérité « superstitieuse » de l'Analogon de l'Esprit, ou vérité relative fictivement « absolutisée », c’est-à-dire artificiellement présentée comme absolue

Ce premier penser, qui sert assurément à la pratique de notre vie, ne nous est d’aucune utilité pour « philosopher », c’est-à-dire pour parvenir à l’absolu, à LA Vérité absolue, puisque toutes ses vérités sont toujours et seulement à jamais relatives, y compris les théories et les hypothèses scientifiques censées connaître et expliquer « absolument » notre monde.

Il s’exprime néanmoins dans la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique matérialiste, ou scientisme (depuis Aristote jusqu’au positivisme contemporain), dans la métaphysique idéaliste, ou pseudo-philosophie spiritualiste des « philosopheurs » Descartes, Kant et consorts, dans l’idéologie, toutes idéologies confondues, et dans le moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale - LAQUELLE ? !], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, dont seule l’inobservation est réellement universelle – sauf à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l’aune du devenir du monde depuis sa promulgation, soit plus de six décennies après !

Ce penser superstitieux est la source même de tous les mensonges et de toutes les « croyances au miracle » de notre monde, encore colportés aujourd’hui grâce à l’incessante collaboration  active de nombreux et puissants complices de tous les milieux sans exception, à savoir médias de toutes tendances, politiciens de tous bords, intelligentsia (prétendus intellectuels ou pseudo-philosophes) et associations moralisatrices à sens unOr, si les mensonges éternels dénoncés inlassablement ne sont jamais remis en question par les faiseurs d’opinion de notre époque obscurantiste, c’est parce que ces derniers tirent précisément profit de leur refus d’affronter LA VÉRITÉ, dans le seul but de satisfaire leurs intérêts égoïstes (individuels et collectifs) de toutes sortes, quitte à tromper et à manipuler sciemment l’opinion.

En ce début du XXIe siècle, ces suppôts de la Superstition représentent quelques deux cents soi-disant « élites » médiatisées, tant nationales qu’internationales, nommément dénoncées en quelques cinq cent lettres, en raison de leur commune obstination à refuser de débattre pour justifier leurs mensonges - et ce, parfois depuis plus de dix ans, à l’exemple de François Hollande, élu président de la République en mai 2012, en dépit de ses sempiternels mensonges et autres « croyances au miracle », prometteuses de lendemains qui chantent, mais toujours reportés à DEMAIN et seulement DEMAIN, à la saint Glinglin !

Les avantages escomptés de leur silence se manifestent dans leurs affaires d’amour et de possession, quel qu’en soit l’objet (individus ou choses), d’où l’extrême importance de l’argent comme instrument d’échange, dont ils sont insatiables, et dans leur appétit de gloire ou honneur-vanité, d’ego tout simplement, comme l’exprime leur quête incessante de titres, d’honneurs, de distinctions et de médailles de toutes sortes (civils, militaires, professionnels, artistiques, culturels, académiques, sportifs, etc.). Rien d’étonnant à cela, puisqu’il en va ainsi pour chacun des sept milliards d’êtres humains d’aujourd’hui, en raison de notre nature égoïste innée, à laquelle personne n’échappe, hypocrites et inconscients inclus.

Or le tour de passe-passe mensonger du penser superstitieux dans son absolutisation fictive du relatif aboutit à une impasse, à une réelle impossibilité absolue, philosophiquement parlant, puisqu’il termine dans la prétendue coexistence possible de deux absolus, autrement dit dans un dualisme des absolus totalementirrationnel et antiphilosophique, puisque ce qui est absolu est également infini, éternel, immuable et parfait.

Par conséquent, comment deux absolus pourraient-ils être infinis sans se limiter, tous deux absolument parfaits sans être identiques au point de n’en faire qu’UN - sauf à admettre une entité plus parfaite que l’autre -, et comment expliquer que l’un de ces deux absolus, en l’occurrence notre monde humain, loin d’être immuable, est perpétuellement en mouvement, ce qui suffit à lui retirer sa prétendue « absoluité », son existence absolue ?

Ainsi, sauf à quiconque de démontrer le contraire, ces seules objections suffisent pour établir que la coexistence supposée de deux  absolus est une impossibilité absolue par définition, tout comme deux vérités opposées ne sauraient être, l’une et l’autre, absolues, à moins de démontrer qu’elles sont absolument vraies, sans avoir besoin de recourir à un artifice ou à un mensonge

Néanmoins, cette impossible coexistence de deux absolus est à la source de la religion, toutes religions monothéistes confondues, et ceci n’empêche pas chacune des trois grandes religions planétaires de prétendre exprimer pareillement LA Vérité absolue, alors que c’est une offense manifeste à l’Idéal du « Vrai », puisque celui-ci ne peut être qu’Unique - sauf, précisément, à ne plus être l’Idéal !

Certes, lorsque l’on accepte sans rechigner l’existence possible de « deux absolus », pourquoi ne pas admettre aussi celle d’un « Idéal jumeau » de LA Vérité ? ! En l’occurrence, il est même triple pour notre époque obscurantiste qui s’accommode apparemment très bien des trois religions monothéistes dans leur prétention à dire pareillement l‘absolu, puisque, malgré des dogmes spécifiques différents, leurs pasteurs et leurs fidèles sont unanimes pour affirmer qu’il s’agit de LA VÉRITÉ absolue dans les trois cultes - vous avez dit « obscurantisme » ? !

OUI, car « absolutiser fictivement ce qui n’est que relatif », c’est précisément le signe indéniable de la Superstition dans les divers modes d’expression dénoncés ! Et en l’occurrence, peu importe à tous ces fidèles chrétiens, juifs et musulmans de s’entretuer dans la réalité quotidienne au nom de leur religion spécifique, pourtant porteuse, paraît-il, d’une Vérité identique à celle des victimes.

En matière de superstition, la métaphysique idéaliste de Descartes et de Kant n’est pas en reste avec ses deux prétendus absolus censés aussi coexister, à savoir le Dieu idéaliste, en tout point semblable au Dieu religieux, et notre monde tenu pour une réalité absolue, ainsi qu’il en va d’ailleurs pour la métaphysique matérialiste avec son soi-disant principe créateur prétendument à l’origine de notre monde humain, toujours également tenu pour une réalité absolue, donc supposé exister absolument.

Religion et idéalisme se trouvent pourtant en opposition irréductible avec la métaphysique matérialiste, et ceci ne saurait exprimer LA Vérité, car contradiction et vérité ne font pas bon ménage. Ainsi les religions monothéistes et la métaphysique idéaliste de Descartes et de Kant croient en la création de notre monde par un Dieu extra-mondain, tandis que la métaphysique matérialiste d’Aristote et du scientisme positiviste contemporain explique sa prétendue origine par un principe créateur tout aussi mystérieux, qu’il s’agisse d’un primus motor, d’un big bang, voire de toute autre hypothèse scientiste d’un commencement du monde, fut-ce dans l’avenir le plus reculé.

Néanmoins, si la question de la réalité effective d’un commencement et d’un Premier agent (cf. Avicenne et Averroès) reste toujours d’actualité, il est légitime de se demander : « Quelle est donc LA Vérité, en fin de compte ? Notre monde est-il l’œuvre de Dieu ou celledu big bang ? ! »

Ce n’est ni l’un ni l’autre ! Dieu ou le big bang, c’est précisément la rencontre au sommet de menteurs et de faussaires dénoncés par Péguy en ces termes :

« Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal, quand il sait la vérité, se fait le complice des menteurs et des faussaires. » [Charles Péguy, Tempête sur l’Église de Robert Senon]

En vérité, notre monde n’a pas « commencé », puisque notre monde est éternel, quoi qu’en disent nos scientistes contemporains fixant son terme ultime à des milliards d’années, ce qui ne risque pas d’être démenti. Or l’éternité ne connaît ni commencement ni fin, comme chacun pourra s’en persuader par la lecture de la première partie de l’Éthique, intitulée de Deo, où Spinoza établit more geometrico une relation d’immanence entre Dieu ou la substance ET notre monde, hors de toute relation de cause à effet, telle qu’il en va dans la relation de transcendance des religions ou de la métaphysique.

Toutefois, si la coexistence de deux absolus est une réelle impossibilité absolue par définition, sauf à récuser à Dieu lui-même son existence absolue et éternelle, il reste à admettre que notre monde n’a pas véritablement d’existence absolue, qu’il n’existe pas absolument. Et, en vérité, notre monde n’existe que « relativement », c’est-à-dire seulement « en relation » à notre entendement spécifique humain, aussi longtemps qu’il y aura des êtres humains pour le penser. Le vécu de chacun témoigne, d’ailleurs, que son monde, qu’il appelle LE monde, commence à exister seulement dès sa naissance, voire in utero, et cesse d’être à notre disparition.

Cette évidente constatation suffit à invalider la superstitieuse croyance de Kant en une prétendue « chose en soi », dont l’existence serait indépendante d’un quelconque entendement qui la pense. Faute d’être une « chose en soi », ce monde pensé par notre seul entendement spécifique humain n’a pas de réalité absolue, n’existe pas en dehors de notre penser spécifique humain qui le pense – sauf à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Ainsi notre monde humain, en apparence ô combien absolument réel pour nous, et que nous croyons être le même pour tous les autres infinis entendements, n’a aucune réalité perceptible identique pour l’infinité des autres « modes de penser », puisque ceux-ci pensent différemment de nous avec leur entendement spécifique. Ils pensent donc un autre monde, mais n’en pensent pas moins relativement leur propre monde dans sa relation à leur penser particulier, puisque, en vertu du omnia animata de Spinoza, TOUT pense, mais pas selon notre manière humaine de penser !

Aussi tous ces autres infinis entendements sont-ils totalement incapables de percevoir notre monde, tel qu’il est représenté à notre penser spécifique humain. Le méconnaître est la source de notre « anthropomorphisme » consistant à juger des espèces, plus ou moins proches de nous, selon notre façon humaine de penser. Aucune d’entre elles, pourtant, pas plus le chat que le chien, etc. etc., ne pense notre monde à notre manière humaine, ne serait-ce que dans sa représentation, et le « croire » relève donc seulement du superstitieux scientisme pur et dur, dans son « absolutisation fictive du relatif ».  

En vérité, « TOUT » monde, chacun des infinis mondes, n’existe que « relativement » à un penser spécifique qui le pense. Ainsi le monde du chat, par exemple, existe seulement « relativement », c’est-à-dire en relation à son penser spécifique de chat. « Son » monde n’est pas « LE » monde, tel que le perçoit l’entendement humain, et ceci vaut également pour tout autre entendement que le nôtre. C’est pourquoi Brunner peut affirmer, à juste titre, que « dans le monde des ânes, l’homme serait le plus sot des ânes », puisque, compte-tenu de ce qui précède, à supposer que nous puissions nous y retrouver, nous n’y serions nullement adaptés avec notre entendement humain - moins bien qu’un âne, assurément !

Ceci nous amène à déduire que le Dieu de la superstition religieuse et de la métaphysique idéaliste (cf. Descartes et Kant) n’a pas créé, dans une relation de transcendance, un monde UN, Unique, qui existerait « absolument » et serait représenté, de manière identique, à l’infinité des autres entendements qui pensent. Notre monde estuniquement « LE » monde pour nous les humains, tandis que chacun des infinis autres entendements saisit LE monde spécifique à son penser particulier, et n’existant donc que « relativement », c’est-à-dire en relation à celui-ci.

Comme cette relation de transcendance entre Dieu - ou un principe créateur - ET notre monde exige la croyance en la possible coexistence de deux absolus, sauf à admettre que notre monde humain a été créé ex-nihilo, proviendrait du néant, serait sorti de « RIEN », il reste à s’en remettre à la seule relation véritablement philosophique ou mystique, à savoir une relation d’immanence entre les infinis mondes spécifiques aux infinis entendements particuliers (dont le monde humain) et l’UN absolu, Unique, que Spinoza appelle Dieu ou la substance, en dehors de quoi il ne saurait y avoir de Vérité absolue – sauf encore à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Cette relation d’immanence exclut la création ex-nihilo du big bang ainsi que celle des religions et de l’idéalisme, sans renvoyer pour autant à un quelconque Néant, mais à l’Esprit véritable, à l’UN absolu, quelles que soient ses multiples désignations, Idée des idées de Platon, le Père pour le Christ, Dieu ou la substance pour Spinoza, le Pensant chez Brunner, sans oublier celles des philosophies et des mystiques orientales ou autres.

Dans cette relation d’immanence entre l’UN absolu et l’infinité des mondes infinis, « TOUT » monde particulier s’avère être la manière spécifique, dont Dieu ou la substance se manifeste, se révèle, à « chacun » des infinis entendements infinis, sans aucune relation de cause à effet.

Ceci donne corps à la définition de Spinoza :

« Par attribut, j’entends ce que l‘entendement perçoit de la substance comme constituant son essence. » [Éthique I, définition IV].

Spinoza, toutefois, en « vrai » philosophe qui ne tombe pas dans le dualisme des absolus, ne peut pas être soupçonné d’avoir pensé seulement à l’entendement humain, c’est-à-dire avoir supposé que seul l’Homme pense, car ce serait précisément en contradiction avec son « omnia animata » : TOUT pense ! 

Par ailleurs, la relation établie concrètement par Brunner entre « TOUT » monde et « TOUT » entendement spécifique qui le pense conforte la proposition 7 d’Éthique II, où Spinoza écrit :

« L’ordre et la connexion des idées sont identiques à l’ordre et à la connexion des choses ».

Cette proposition a le grand mérite de régler définitivement le problème toujours non résolu par la Psychologie scientifique de l’époque, à savoir celui de l’union de l’âme et du corps, considérés comme séparés - d’où un nouveau dualisme des absolus – ce qui fait encore dire légitimement à Brunner : « Si vous ne voulez pas avoir à les réunir, ne commencez pas à les séparer ! »

L’idée de la séparation du corps et de l’âme est semblable à celle opérée entre matière et esprit, dans laquelle la matière est faussement considérée comme existant absolument, ainsi que notre époque obscurantiste s’obstine à le croire. Or la véritable philosophie ne saurait se satisfaire de quelque dualisme que ce soit, et il reste donc à admettre que les choses de notre monde n’ont pas réellement de matérialité, pas de substantialité absolue, sauf à trouver le réel substrat du mouvement universel des choses de l’univers, toujours vainement recherché jusqu’ici.

D’ici cette trouvaille - à la saint Glinglin ! -, la seule explication évitant de tomber dans le dualisme « matière et esprit », corps et âme, se trouve dans la définition de la « chose », telle que proposée par Brunner. Selon lui, en effet, les « choses ne sont rien d’autre que nos sensations associées à nos représentations, en tant que leur cause ». Ainsi disparaît l’apparente matérialité absolue, et avec elle le dualisme matière et esprit, puisque, tant dans les choses que dans l’esprit, subsiste seulement du « pensé », du contenu pensé – dès lors, foin de la matière, c’en est fini du matérialisme absolu !

Au-delà de ce matérialisme avec ses deux prétendus absolus, dont l’un serait la cause de l’autre, le scientisme contemporain se fonde aussi sur le penser superstitieux, lorsqu’il prétend pouvoir connaître et comprendre « absolument » notre monde, quitte à inventer des histoires à dormir debout pour cacher son impuissance à le comprendre absolument », comme l’illustre la théorie évolutionniste, dans laquelle le « sur-singe » que nous sommes devenus attend d’évoluer en surhomme, dixit encore Brunner!

En vérité, loin de connaître et comprendre absolument notre monde, la science devenue scientisme dans sa prétention à dire l’Absolu, la réalité ou Vérité absolue, n’établira jamais que des théories et des hypothèses relatives jusqu’à la fin des temps, même si celles-ci sont fictivement érigées en pseudo-vérité absolue de quelque époque que ce soit, comme ce fut passagèrement le cas pour la nôtre, à propos duneutrino.

En effet, en contrepoint de la théorie d’Einstein sur la vitesse ultime de la lumière, il fut récemment supposé par nos scientistes modernes - avant démenti ! - que le neutrino se déplacerait plus vite que la lumière ; une fausse vérité qui allait à l’encontre de ce propos d’un homme de science intellectuellement honnête d’aujourd’hui, le spinoziste Bernard d’Espagnat en l’occurrence, écrivant dans son ouvrage, Á la recherche du réel :

« Le réel par excellence, ce ne sont pas les contradictoires entités sur lesquelles travaillent les hommes de science contemporains, mais ce que Spinoza nomme Dieu ou la substance. »

Néanmoins, malgré toutes ses infinies contradictions, ses lacunes et ses incertitudes en matière de prévision, le scientisme contemporain s’obstine à croire et à faire croire superstitieusement en la réalité ou vérité absolue d’un réchauffement climatique prétendument inéluctable. Et ce, dans un monde où, non seulement TOUT est relatif, mais où TOUT est en perpétuel mouvement, de sorte qu’il sera à jamais « absolument impossible d’y stabiliser  quoi que ce soit », et notamment d’y instaurer un « climat sur mesure » pour l’éternité - sauf, précisément, à arrêter le mouvement universel des choses de notre monde, voire à quiconque, évidemment, de démontrer la fausseté de mes propos, en répondant à la question suivante posée au GIEC et à Barack Obama, preuves matérielles d’envoi à l’appui, ainsi qu’à l’essentiel de nos faiseurs hexagonaux d’opinion, dont la liste est à la disposition de quiconque.

Cette question, dont j’attends une réponse rationnellement, scientifiquement et philosophiquement étayée, depuis bientôt trois ans, était la suivante :

« In an universe, which is perpetually in movement, and where EVERYTHING is in a constant movement, that is the SOLE cause of the unceasing transformation of all the things of our world, human beings included, HOW would-it be possible to definitively stabilize anything and thus to establish on the planet a custom-made climate for all eternity, excepted by stopping this movement itself, precisely? »

A SUIVRE...

[Les éventuels défauts  de présentation sont totalement indépendants de ma volonté, mais, à l'évidence, pas de celle d'un script malveillant !] 


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