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Le Justicier: L'Ultime Combat/Un Justicier dans la Ville 5

Publié le 01 juillet 2012 par Olivier Walmacq

 un justicier 5

Genre: action (interdit aux - 12 ans)
Année: 1994
Durée: 1h35

L'histoire: Paul Kersey rencontre Olivia et vit un amour auquel il ne croyait plus. Mais l'ex-mari d'Olivia n'est autre que Tommy O'Shea, un gangster. Parce qu'elle le menace de témoigner devant les tribuneaux, Tommy le défigure.

La critique d'Alice In Oliver:

Cinquième et dernière aventure de Paul Kersey, le célèbre justicier ! Et oui, l'air de rien, Le Justicier: L'Ultime Combat, réalisé par Allan A. Goldstein en 1994, constitue le cinquième et dernier chapitre de la saga Un Justicier dans la Ville.
C'est avec cette franchise que Charles Bronson connaîtra ses galons de pur et dur et punissant les sales voyous qui pourrissent la vie dans nos cités.
Telle est l'idéologie plus que douteuse, pour ne pas dire fascisante de cette saga très américaine et portée sur les armes à feu.

En gros, vive la vengeance et la loi du talion ! Nul doute que le scénario du Justicier L'Ultime Combat a influencé Neil Jordan pour réaliser A Vif, un autre film sur la vengeance expéditive, et avec Jodie Foster.
Pourtant, à la base, le premier chapitre de la saga, donc, Un Justicier dans la Ville, figurait parmi les bonnes références du genre.
Hélas, par la suite, la franchise sombrera dans le nanar et l'ultra-violence.

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Cela fait donc un petit moment que l'on n'attend plus rien de cette saga. Depuis le deuxième volet en vérité...
Ne parlons même pas du troisième, connu en France sous le titre du Justicier de New-York, la police faisant carrément appel aux services de Paul Kersey pour massacrer la racaille ! Un grand moment de solitude !
Impossible de vous dire ce que vaut le quatrième opus puisque je ne l'ai pas vu. Toujours est-il que ce cinquième méfait reste une véritable purge, dans la lignée de ses prédécesseurs (le premier étant l'exception qui confirme la règle).

Rappelons les faits: la femme de Paul Kersey est morte dans le premier. Sa fille, Carole, a été violée. Dans le deuxième film, Carole est à nouveau violée puis, se suicide ! Je ne reviens pas sur le troisième chapitre puisque je l'ai déjà évoqué.
Cette fois-ci, Paul Kersey semble mener une vie paisible et rencontre l'amour dans les bras d'Olivia, sa nouvelle fiancée.
Qu'à cela ne tienne, l'ex-mari de cette dernière, Tommy O'Shea, un gangster sans scrupules, a bien l'intention de reprendre sa fille par la force.

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Olivia a bien l'intention de dénoncer les activités de son ex-époux au tribunal mais la jeune femme est assassinée par le criminel.
Face à ce redoutable tueur, qui manipule évidemment la justice et les gangs locaux, la police est évidemment impuissante.
Encore une fois, Paul Kersey est amené à reprendre les armes et à régler cette affaire par lui-même.

On prend les mêmes et on recommence. A partir de là, le film hésite entre action, vengeance et enquête policière.
Seul souci, et pas des moindres, l'intrigue reste archi-prévisible. Sans compter un Charles Bronson vieillissant et visiblement usé par son personnage.
Toutefois, les autres acteurs ne font pas beaucoup mieux. Mention spéciale à Michael Parks qui surjoue à l'excès et mutiplie les grimaces ridicules.
Evidemment, dans ce désastre filmique, un inspecteur vient aider Paul Kersey à poursuivre sa quête vengeresse...
Bref, un nanar idéologiquement nauséabond mais tellement nul qu'il en devient curieusement génial !

Note: 0/20
Note nanardeuse: 15.5/20


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