Sean Paul en a dans le mohawk !

Je me souviens de la première venue de Sean Paul à Couleur Café comme si c’était hier… Et pourtant, c’était en 2007. C’est vous dire comme il m’aura marquée, peut-être parce que j’étais au premier rang à l’époque, en mode groupie. Toujours est-il que j’en gardais un tellement bon souvenir que j’ai décidé de rester jusqu’au bout de cette deuxième soirée : si la raison me disait de rentrer chez moi pour finir mes valises et voler quelques heures de sommeil supplémentaires au passage (sans compter que, les stars, c’est jamais à l’heure), le coeur me disait de patienter pour le Jamaïcain.

Et après un très bref warm-up par son DJ et ses quatre danseuses, « Cheundapol » était right on time avec son mohawk pour nous faire danser (et se rouler des patins entre inconnus – je ne vise personne) sur So Fine ! Des vibrants Like Glue, Get Busy, Gimme The Light et We Be Burnin’ aux plus langoureux Hold My Hand, Got 2 Luv U et How Deep Is Your Love, mon fessier s’y donne à coeur joie !

Sean Paul aussi d’ailleurs, son péché mignon étant de nous faire des « rewind » incessants qui cassaient plus le rythme qu’autre chose (oui, je me suis sentie tel un chien à qui l’on retire sa pâtée). Et puis, c’est bien beau d’essayer de caser le plus de mots possibles dans un couplet, encore faut-il trouver le temps de respirer… Heureusement le DJ était là pour le doubler. Et puis, j’avais toujours ma voisine de foule pour combler les trous. En fin de trentaine, celle-ci connaissait tous les tubes comme sa poche et c’est là qu’on se rend compte qu’on vieillit.

Après un dernier coup de chaud avec She Doesn’t Mind et Temperature, Sean revient une dernière fois nous saluer… pour entonner, ô surprise, Glad You Came du boys band irlando-britannique The Wanted ! Et le DJ finira de nous ambiancer avec un petit mix en solo avant de nous laisser savourer la douleur qui réside dans nos jambes lors du retour à la maison.