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Euro 2012 / L’Equipe-Type de l’Euro

Publié le 02 juillet 2012 par Wtfru @romain_wtfru

Euro 2012 / L’Equipe-Type de l’Euro

Il est grand temps de rendre hommage aux grands hommes qui ont marqué cet Euro de leur empreinte. Logiquement, on retrouve les derniers survivants avant tout. Y’a pas de hasard.

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Gardiens:
.Iker Casillas
(Espagne): Ca c’est joué de peu avec Buffon, son plus grand concurrent depuis une décennie. Peut être même que le dénouement, c’est cette finale. Alors ok, il y a le fait de n’avoir encaissé qu’un seul but. Mais surtout, il y a eu des arrêts déterminants: contre la Croatie, le pénalty de Moutinho et quelques parades bien senties. On ajoute à tout ça la bonne dose d’expérience et de charisme et on obtient le meilleur gardien de l’Euro voire le meilleur gardien du monde.

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Défenseurs:
.Joao Pereira
(Portugal): Il y a des postes maudits au Portugal. Et celui de latéral droit en fait parti. Liste non exhaustive: Abel Xavier, Paulo Ferreira, Miguel. Cette fois-ci, la Seleççao en tient peut être un bon avec Joao Pereira, le dosage parfait entre la technique offensive et le placement défensif. Le capitaine du Sporting Portugal a livré un Euro de haute volée, comme toute la défense portugaise, et a donc gagné le droit de signer à Valence l’an prochain. Malin.

.Pepe (Portugal): Pour tout ceux qui ne regardent Pepe qu’à travers le prisme des Clasico, c’est clairement une grosse claque dans leur gueule de con. Oui Pepe est un défenseur propre, solide et toujours dangereux dans le jeu aérien. Une seule faute jusqu’à la demie-finale. Puis dix contre la seule Espagne. Question d’habitude.

.Sergio Ramos (Espagne): La blessure de Puyol juste avant la compétition n’a pas inquiété plus que ça les supporters espagnols. Parce que tout le monde sait qu’il vaut mieux replacer Sergio Ramos de l’aile droite à l’axe, là où il est le plus fort. Et il l’a prouvé à chaque sortie, toujours prompt à aller au mastic quand l’occasion s’en présentait. Et puis, et c’est peut être là le plus fort, il a réussi à cacher le niveau tout pourri de Piqué, complètement hors-sujet. Le défenseur de l’Euro, c’est lui.

.Jordi Alba (Espagne): Jusque là, le nom Alba était accroché à un cul mondialement connu. Désormais, ce sera pour l’appel de balle le plus long de l’histoire. 60 mètres à fond pour recevoir un caviar de Xavi et un but pour l’éternité. Qu’on risque de souvent retrouver l’an prochain puisqu’il vient de signer au Barça. Mais avant ça, le petit Jordi avait déjà fait beaucoup sur son côté gauche avec une activité incroyable. Et comme le mec a plutôt du ballon, c’est peu dire qu’il ne dépareille pas des autres. Une pensée émue pour Jérémy Matthieu.

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Milieux:
.Sami Khedira (Allemagne): La Mannschaft a beau faire demie-finale, on ne peut s’empêcher d’être quelque peu déçu. Ozil n’a pas toujours été transcendant, Gomez n’a plus rien fait après la Hollande et Schweinie a traversé la compétition en touriste. Le seul a avoir tenu son rang, c’est le moins aimé de tous, Sami Khedira. A la récupération, à l’affût aux 20 mètres, créateur, il a énormément fait pour les siens, notamment quand ceux-ci étaient un peu moins bien. Vous croyez vraiment que Mourinho s’emmerderait à faire jouer un allemand si celui-ci était un tocard ?

.Andrea Pirlo (Italie): Le mot-clé foot de ce mois de juin. Pour les plus jeunes, c’est toujours un plaisir de découvrir un joueur aussi classe, aussi intelligent, qui respire autant le football. Pour les autres, le plaisir en est que décuplé, retrouvant ainsi le Pirlo de la grande époque du Milan, quand celui-ci délivrait caviar sur caviar à Kakà, Shevchenko et consorts. Parce qu’on le croyait sur la fin et que sa saison à la Juve lui a permis de retrouver tout son talent, celui du meilleur quaterback de l’histoire du foot. Et aujourd’hui le titre de meilleur joueur de l’Euro. Merci pour tout.

.Daniele De Rossi (Italie): Un premier match en libéro pour une partie marquée par sa classe. Puis un retour au milieu, là où ça castagne sec et où ça pue pas mal la sueur. Dans les deux cas, Daniele a été irréprochable et sans doute le meilleur. On sait qui aura le brassard le jour où Buffon et Pirlo arrêteront.

.Joao Moutinho (Portugal): Bon, l’Histoire retiendra son pénalty raté contre l’Espagne dans la séance de tirs aux buts. Mais avant ça, Joao Moutinho a éclaboussé chaque rencontre du Portugal de sa classe, de sa hargne et sa volonté à se mettre au service de l’équipe. Un mec régulier qui mériterait une plus grande place au soleil. Mais y’a qu’à voir le bronzage de CR7 pour comprendre qu’il n’a pas trop envie de partager.

.Nani (Portugal): La méthode Ferguson a pris forme dans le crâne de Nani. On aurait presque cru que c’était son coéquipier Valencia qui jouait tant l’ailier de Manchester est apparu collectif, concerné et par conséquent bien plus dangereux et régulier. Une compétition réussie, c’est pas forcément des stats et s’il l’a compris, c’est une très grande victoire déjà pour la suite.

.Andrès Iniesta (Espagne): Il a commencé le tournoi tambour battant avec deux énormes performances de suite. Avant d’en garder allègrement sous le pied pour revenir plus fort en finale. C’est dire si le mec avait confiance. Et à quel point il est sympa de ne pas être toujours au top, histoire de ne pas trop tirer la couverture sur lui.

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Les Remplaçants:
.Gianluigi Buffon (Italie)
.Stephen Andersen
(Danemark)
.Fabio Coentrao
(Portugal)
.Lukas Piszcznek
(Pologne)
.Mats Hummels
(Allemagne)
.Leonardo Bonucci
(Italie)
.Xavi Hernandez
(Espagne)
.David Silva
(Espagne)
.Cristiano Ronaldo
(Portugal)
.Alan Dzagoev
(Russie)
.Mario Balotelli
(Italie)
.Fernando Torres
(Espagne)

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