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5 juillet / Boîte interlope

Par Blackout @blackoutedition
5 juillet La loose - Boîte interlope Pont de l'Ascension : quatre jours sans les affreux, quatre jours de vacances avec ma belle : tournée de sa revue sur la côte atlantique. Royans La Rochelle… Le soleil brilla mais on ne le vit pas beaucoup. Boîte interlope où l'on s'octroyait le droit de fumer comme des harengs. Les fringues les doigts les baisers les Gin-Tonic tout poissait le tabac… Voire plus si affinités. Confortablement assis dans un moelleux siège rose praline, mon deuxième cocktail à la main, je vus défiler non sans plaisir les petites collègues d'Angèle de moins en moins vêtues. L'avait confiance l'Angèle, z'étaient toutes à croquer, même qu'au moment d'apparaître sur scène, à la fin c'était la meneuse, une de ses copines était installée sur mes genoux. L'était pas jalouse Angèle me fit un grand sourire entre deux acrobaties. L'avait plus qu'un petit triangle à paillettes qui cachait son sexe épilé et c'était bien dommage et deux boutons réglementaires sur ses tétons. Bon dieu - excuse moi - je dégageai la greluche sur mes genoux : je bandais comme Robin des Bois son arc, je ne voulais pas qu'elle le sente et se méprenne… Je jetais pour me refroidir un coup d'œil derrière moi, une meute de loups de Tex Avery, les yeux exorbités la langue pendante, & deux ou six femmes réjouies… Lorsqu'elle sortit de scène, je la rejoignis dans sa loge et la prit toute en sueur et pas démaquillée, disco à fond les décibels de la boîte couvraient nos hurlements. J'ai dû lui faire dix petits. - File ! si on nous voit, je vais prendre ma douche je t'aime. Quatre mots, pas plus, quatre mots l'essence de la communication je me rhabillai rentrai dans la salle aux brouillards, commandai un Gin-Tonic et une Margharita, non pas une pizza… Elle arriva avec un tee-shirt jaune moulant et une salve d'applauses et coula dans l'alcôve que j'avais choisie, à l'abri de la gloire. Qu'elle était belle, qu'elle paraissait loin la loose, mais justement, c'était si beau que j'appréhendai… Ce fut le moment où je décidai de lui apprendre que tout ce que je lui avais raconté sur ma vie ou presque, n'était pas une blague… Elle me rit au nez… - Mon héros… Je te servirai d'alibi au prochain meurtre… Mon amour… A suivre... demain !

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