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Dirty Projectors – Swing Lo Magellan | LP (Domino records)

Publié le 06 juillet 2012 par Splash My Sound @splashmysound

Dirty Projectors – Swing Lo Magellan | LP (Domino records)

Il n’est pas encore sorti qu’il suscite déjà l’attention de toute la blogosphère musicale mondiale. Swing Lo Magellan, le nouvel album des Dirty Projectors, sort officiellement ce lundi 9 juillet. Une information qu’il est difficile d’avoir loupé ces dernières semaines, tant l’album se trouve déjà à l’écoute un peu partout.
En activité depuis le début des années 2000, le groupe américain connait son apogée lors de son arrivée sous l’égide de l’ultra-label Domino Records en 2009. Cette année-là sortait ainsi Bitte Orca et le succès qu’on lui connait.
Quoi de neuf donc cette année ?

Dès les premières notes, les premiers accords et (surtout) les premiers vocalises de Dave Longstreth, on entre à nouveau dans cet univers qui est désormais le leur, cet espace musical infalsifiable et jusqu’alors inégalé qui a fait le succès des Dirty Projectors. Comme à leur habitude, on est frappés par l’alliance étonnante entre la justesse implacable de leur musique, l’originalité surprenante du choix des arrangements, et la folie ambiante qui règne sans vergogne sur nos tympans.

Un album dans la continuité du précédent donc. C’est en tout cas ce que nous font croire Offspring are blank, About to die et Gun has no trigger, les trois premiers morceaux de cet opus.

En effet, le titre éponyme Swing Lo Magellan offre une pause bien méritée à nos tympans avec une ballade folk tout ce qu’il y a de plus formel (ou presque). Mais je vous rassure, il s’agissait bien ici d’une pause, car le morceau suivant Just from Chevron vous remet d’emblée dans le droit chemin.
Le reste de l’album se déroule de la même manière : on passe de pistes totalement barrées comme Maybe that was it ou See what she seeing à des instrumentations plus sages comme sur Impregnable question. Les rythmiques changent, les sonorités grimpent puis redescendent aussitôt, les chœurs et les différents instruments à cordes semblent se livrer bataille pour imposer une ligne directrice, cette dernière restant hypothétique jusqu’à la fin.

Au final, cet album se trouve être un fin mélange de tout ce qui se fait de meilleur chez les Dirty Projectors, un recueil incroyablement équilibré sans l’ombre d’une fausse note (sauf celles qui sont volontaires, c’est bien là toute la nuance).

Finalement, sachez que ce nouvel album servira de bande originale à Hi Custodian, un film réalisé par David Longstreth. A voir l’extrait on se dit que le choix musical, aussi névrosé soit il, semble parfaitement choisi.


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