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Une femme fuyant l'annonce - David GROSSMAN

Par Wakinasimba

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Seuil, 18 août 2011, 666 pages

Résumé de l'éditeur :

Ora, une femme séparée depuis peu d'Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s'est porté volontaire pour " une opération d'envergure " de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l'officier et les soldats affectés à cette terrible tâche. Mais s'il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf.

Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s'absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout. Au passage, elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse (le père d'Ofer ?) et l'emmène avec elle sur les routes de Galilée pour lui raconter leur fils. Elle espère maintenir en vie son enfant par la trame de mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier.

Le périple ici est l'occasion d'évoquer le passé : à mesure qu'Ora et Avram arpentent le pays à la beauté étonnante, se reconstitue le fil de la mémoire et des secrets qui enserrent les personnages. Ora, Ilan et Avram s'étaient liés, adolescents, pendant la guerre des Six Jours, dans un hôpital où ils étaient tous trois à l'isolement, alors que les combats faisaient rage à l'extérieur. C'est là que se sont noués les destins de chacun. Le stratagème de la mère réussira-t-il à préserver la vie du fils ? Quoi qu'il lui arrive, le récit le fait renaître avec une vigueur nouvelle.

Mon avis :

Que voici un récit et une prose torturés... Le Prix Médicis m'avait attiré, mais je n'ai pas trouvé mon bonheur dans ce long roman.

Le récit commence dans un hopital pendant la Guerre des 6 jours - et si on ne connait pas l'histoire d'Israël, on est déjà perdu. 3 enfants sont en isolement, et, à mon avis, dans le noir total, ce n'est pas très clair. Ils discutent, mais leur conversation n'est pas fluide, s'arrête brusquement, repart sur un autre sujet : difficile à suivre.

Je poursuis, mais la narration est tout aussi allambiquée. Je ne parviens pas à entrer dans l'histoire ni dans la musique de l'auteur.

A la page 150, après un essai de lecture en survol, j'abdique.


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