Baisse de la Bourse de Paris

La Bourse de Paris était en baisse jeudi matin, déçue par l’absence de nouvelles mesures de soutien de la Réserve fédérale américaine (Fed) et inquiète de la faiblesse de l’euro face au dollar.

Palais Brongniart – Photo AFP

Les tensions sociales risquent aussi d’être fortes. Les grands syndicats espagnols, UGT et CCOO, ont annoncé une journée de manifestations dans tout le pays, le 19 juillet, contre ce plan « qui touche les secteurs les plus faibles de la société ».

Le marché restait prudent cette séance, à la veille de la publication du chiffre officiel de la croissance chinoise pour le deuxième trimestre.

Une attention particulière pour PSA et Carrefour

PSA Peugeot Citroën s’inscrivait en nette hausse (+1,86% à 7,28 euros). Le constructeur vient d’annoncer la fermeture de son site d’Aulnay, en région parisienne, et la suppression de 8.000 emplois en France. Il a enregistré une perte nette au premier semestre 2012, dont l’ampleur n’est pas précisée.

Carrefour prenait la tête du CAC 40 (+4,55% à 13,81 euros) alors que le distributeur s’est dit confiant dans sa capacité à atteindre un résultat opérationnel courant compris entre 2,03 et 2,09 milliards d’euros en 2012, conformément aux attentes des analystes.

Hors CAC 40, Bolloré cédait 0,58% à 179,50 euros. Le groupe diversifié prévoit de céder en trois étapes l’intégralité de sa participation dans le groupe publicitaire britannique Aegis, dont il est le premier actionnaire, au japonais Dentsu, pour l’équivalent de 915 millions d’euros.

GL Events, spécialisé dans la logistique des grands événements culturels et sportifs, gagnait du terrain (+5,05% à 14,99 euros). La société table sur un développement « soutenu » cette année, après un bond de son activité au deuxième trimestre.

A 09H50 (07H50 GMT), l’indice CAC 40 cédait 0,74% à 3.134,51 points.

« Alors que toutes les banques centrales accélèrent la détente de leur politique monétaire afin d’enrayer le ralentissement de l’économie mondiale, la publication des minutes de la Fed montre les hésitations de son Comité à agir », relèvent les analystes de Crédit Mutuel-CIC, selon lesquels cet attentisme déçoit les opérateurs.

D’autant que l’économie américaine montre des signes d’essoufflement, a reconnu la Fed elle-même.

« Les risques pour le système financier américain provenant des tensions en Europe semblent avoir augmenté », estimait-elle ainsi, s’inquiétant aussi de la persistance du taux de chômage aux Etats-Unis (8,2%).

En zone euro, la monnaie unique remontait très légèrement après avoir enregistré la veille un nouveau record de faiblesse en deux ans, face au dollar, dans un marché inquiet des retards pris dans la mise en place du nouveau fonds de secours européen (MES).

En outre, les 65 milliards d’euros de nouvelles mesures de soutien de la Réserve fédérale américaine (Fed) et inquiète de la faiblesse de l’euro face au dollar.

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