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La Princesse et la Grenouille

Publié le 13 juillet 2012 par Olivier Walmacq

princesse et G

Genre: le retour de Disney à la 2D, ça se fête non ?

Durée: 1h30.

Année: 2010.

L'histoire: Nouvelle Orléans. Tania a toujours rêvé d'avoir son propre restaurant. Malgré ses années de travail, elle risque de ne pas réaliser son bonheur. Lors d'une soirée costumée, elle rencontre une grenouille parlante, qui prétend être le Prince Naveen, garçon arrogant et surtout fauché. Comme le veut la légende, elle doit l'embrasser. Mais le système est loin d'être fiable...

La critique de Borat

Après le réjouissant Volt (pas pour tout le monde par ailleurs), les studios Disney reviennent enfin à l'animation traditionnelle.
Un véritable événement, surtout quand on voit les récents désastres en images de synthèse, comme Chicken Little.
De plus, John Lasseter (boss de Pixar et maintenant de Disney) a ramené 2 réalisateurs fétiches du studio, Ron Clements et John Musker, à qui l'ont doit les magnifiques La petite sirène et Aladdin, mais aussi les ratages Hercule et La planète au trésor.

Ils ont fini par revenir plus ou moins en beauté. L'héroïne n'est pas une princesse, comme le dit le titre, mais une employée. De plus, il y a eu beaucoup de polémique, à cause de sa couleur de peau. Comme quoi, une fille noire à la Nouvelle Orléans, ce ne serait pas normal. Il faudrait toujours une princesse blanche.
Disney a voulu changer et vu comme c'est parti, ça risque d'être la dernière fois.

Pourtant, ce choix est très convainquant. De plus, le personnage est bien développé. On pourra trouver le prince un peu agaçant, mais en même temps, c'est sa nature. L'histoire se révèle plutôt palpitante et intéressante.
Ainsi, Musker et Clements ont réussi à faire une nouvelle version du conte initial mais on pouvait s'attendre tout de même à mieux. Le méchant par exemple n'est pas tellement si menaçant et de ces réalisateurs, une meilleure adaptation même si cela reste correcte. Pour cela, il faut que Disney persévère et peut être que Les mondes de Ralph réussira à remettre des idées au studio.

Un retour à la 2D pas mal mais à plus poussé.

Note:12/20


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