genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 1997
durée: 1h45
l'histoire: Premutos est un ange déchu qui tente, depuis des siècles, de prendre le contrôle de la planète. Un jour, à notre époque, Matthias tombe sur le livre de Premutos que son père a découvert en creusant dans le jardin. Il découvre également qu'il est élu et, contre son gré, fait revenir des morts assoiffés de sang.
la critique d'Alice In Oliver:
Beaucoup d'entre vous ne doivent pas connaître le nom d'Olaf Ittenbach. Pourtant, ce dernier s'est taillé une petite réputation dans le cinéma gore, et plus particulièrement dans son pays, l'Allemagne, pour avoir signé quelques oeuvres trashes et peu ragoûtantes.
Au hasard, nous citerons Black Past ou encore Beyond the Limits.
Toutefois, le cinéaste est surtout connu pour avoir réalisé Premutos, une série B voire Z qui jouit d'une certaine réputation auprès des fans de films gores.
Il faut dire aussi que Premutos: Lord of the Living Dead, ne lésine pas sur les effets sanglants ! Autant le dire tout de suite, ce long-métrage est interdit aux moins de 16 ans mais il n'a pas à rougir face à certaines oeuvres encore plus violentes, et parfois interdites aux moins de 18 ans.
Au niveau du scénario, pas grand chose à signaler au compteur. Le script est surtout un prétexte pour accumuler les séquences gores les plus insensées.
Attention, SPOILERS ! Un livre maléfique permet à un ange diabolique, le fameux Premutos, de revenir sur Terre et de soulever une armée de zombies assoiffés de sang et de chair humaine.
Encore une fois, Premutos ne lésine pas sur les séquences gores et délivre largement la marchandise. Toutefois, l'ensemble est tout de même très brouillon.
Visiblement, Olaf Ittenbach veut nous montrer ce qu'il sait faire avec une caméra. Certes, le cinéaste est loin d'être un manchot.
Mais sa mise en scène est souvent excessive et part dans tous les sens. En gros, on ne comprend pas toujours ce qui se passe à l'écran.
Vous l'avez donc compris: Premutos n'est rien d'autre qu'un petit nanar assez inoffensif malgré sa réputation de film trash.
L'ensemble prête davantage à sourire.
Néanmoins, les amateurs du genre devraient apprécier cette péloche sans le sou et trouveront le film dans la collection Uncut Movies, un éditeur spécialisé dans ce genre de série B complètement farfelue.
Bref, dans le même style, on lui préférera largement Bad Taste ou encore Braindead de Peter Jackson, deux long-métrages qui semblent avoir influencés Premutos.
Note: 07/20 (et c'est généreux)
Note nanardeuse: 14/20