" C'est le ciel, le soleil, la lumière dorée, les marbres blancs et roses, les ombres transparentes, que sais-je ? C'est le charme, c'est la vie, la paresseuse rêverie qui s'empare de tout votre être, qui prend possession de votre cerveau, qui pénètre votre coeur, pendant que l'air moite caresse votre visage et vous baigne dans ses énervantes vapeurs." Henry Havard
Il est encore tôt mais le soleil commence déjà à poser ses mille feux sur la ville.
C'est en quelques minutes que je rejoins le campo S.S Apostoli où je m'émerveille de le trouver presque endormi ! Sous peu, le campo, le pont, le sotoportego seront envahis par une foule compacte. Et ce flot humain durera jusqu'à la nuit tombée...
Je crois bien que je ne l'ai jamais vu comme cela, sauf sur un tableau de Mozziconacci où il n'y a jamais de personnages !
Je me faufile jusqu'à l'arrêt du vaporetto Ca'd'Oro, j'ai le temps de reluquer un peu "ma" Casa habituelle qui
attire forcément le regard, petit joyau rouge et charmant.
De l'autre côté, vers la Pescheria qui déjà fourmille de Vénitiens faisant leur marché et le traghetto qui jusqu'au soir effectuera inlassablement son va et vient d'une rive à l'autre.
Andiamo, le vaporetto arrive, direction Accademia pour faire un tour du côte du campo S.Margarita...