Magazine Culture

23 HEURES de David Wellington

Par Phooka @Phooka_Book


23 HEURES de David Wellington
Éditions Milady420 pages8,20 euros
Présentation de l'éditeur:
Pour avoir enfreint les règles, Laura Caxton, agent spécialisée dans la traque des vampires, se retrouve incarcérée. Sa prison de haute sécurité devient le théâtre d’un huis clos sanglant lorsque des hordes de morts-vivants au service de la tristement célèbre Justinia Malvern l’investissent. Celle-ci a pris en otage Clara, la compagne de Laura, venue lui rendre visite. Si Laura ne se rend pas dans les vingt-trois heures, c’est son amie et amante qui sera sacrifiée… 
L'avis de Phooka:
Quel plaisir de retrouver la plume de David Wellington et de se replonger dans son univers peuplé de vampires pas beaux du tout!Cette fois, Wellington nous concocte un huis-clos,dans un pénitencier. Laura a été accusée de mauvais traitement sur un collègue et purge une peine de 5 ans dans une des prisons de femmes les plus dures de la région. Elle doit survivre, faire profil bas car en tant que femme-flic et lesbienne, elle est une cible privilégiée. Et ce n'est pas chose simple que de se faire oublier aussi bien de ses co-détenues que des matons. Comme si ce n'était pas assez difficile, Malvern, son ennemie de toujours, vampire de son état,  va s'en mêler et la traquer à l'aide de ses demi-morts.
La série Vampire story a toujours été très sombre. On est loin des vampires qui brillent au soleil (suivez mon regard) et beaucoup plus proche du mythe initial. Ici les vampires sont méchants et impitoyables, ils ne sont pas très beau et les demi-morts ne sont pas futés c'est le moins que l'on puisse dire. 
Cette fois Laura sera seule pour y faire face. Enfin pas tout à fait car sa compagne de cellule, Gert, va la suivre comme son ombre. A voir si c'est une bonne chose ou  non ...A elles deux, elles vont faire face à une armée de demi-morts dirigés par Malvern. 
Toute l'action du roman se passe à l'intérieur du pénitencier. Couloirs tortueux, surveillance vidéo, cellules, recoins sombres ou lumières artificielles éclatantes, tout l'arsenal du monde carcéral est présent. Difficile du coup de ne pas penser à Alien. L'atmosphère, le huis-clos, le "monstre" à traquer, il y a quand même de fortes similitudes. Caxton est une sorte de Ripley et Malvern l'alien...Mais similitude ne veut pas dire plagiat, c'est juste pour donner une idée de l'ambiance générale. ;)
Mais comme toujours, dans cette série, ce qui fait mouche c'est le style Wellington. pas de temps morts, pas de répit et une écriture percutante , des dialogues ciselés, comme le prouve l'exemple ci-dessous:

Caxton fronca les sourcils.
-Ils ont renoncé
Gert éclata de rire
-C'est bon signe! Qu'est ce qui te prend? Chaque fois qu'il nous arrive un truc bien, tu fais une tête comme si on avait mis du poivre de Cayenne sur ton Tampax.


Un roman qui se dévore en un rien de temps, comme tous les autres de la série. Un fin peut-être un peu rapide qu'on aurait aimée plus "grandiose", et qui du coup place peut-être ce quatrième opus un peu en dessous des trois précédents. Mais bon c'est du pinaillage parce que cette lecture a été pur bonheur, et propose un rebondissement excellent et qui nous donne envie de lire le tome 5 que l’on attend avec impatience!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Phooka 16646 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines