Magazine Cinéma

Soleil Rouge

Publié le 18 juillet 2012 par Olivier Walmacq

soleil R

genre: western
année: 1971
durée: 1h50

l'histoire: En 1871, un samouraï doit à tout prix retrouver le sabre volé que l'embassadeur japonais veut offrir au président américain. Sur son chemin, il rencontre un mercenaire qui va l'aider dans sa quête

la critique d'Alice In Oliver:

Voilà un western pour le moins surprenant. J'ai nommé Soleil Rouge, réalisé par Terence Young en 1971. Je dis "surprenant" car Soleil Rouge ressemble beaucoup à un western spaghetti, et n'est pas sans rappeler la trilogie du dollar (Pour une Poignée de Dollars, ...Et pour quelques Dollars de Plus, et Le Bon, la Brute et le Truand), réalisée par Sergio Leone. Pourtant, Soleil Rouge n'est pas un western spaghetti même si de nombreux éléments y font référence.

soleil R0

Au niveau du casting, le film réunit Charles Bronson, Alain Delon, Toshirô Mifune, Ursula Andres et Capucine.
Encore une fois, ce western est pour le moins surprenant puisqu'il réunit une star française, un acteur américain qui vient de cartonner dans un film de Sergio Leone, Il Etait une fois dans l'Ouest, et un interprète asiatique, Toshirô Mifune, très connu dans son pays.

Contre toute attente, la mise en scène de Terence Young n'est pas le gros point fort du film. Certes, ce dernier n'est pas un tâcheron non plus.
Toutefois, au niveau de la réalisation, Soleil Rouge fait un peu pâle figure face aux références du western (spaghetti ou non).
Ici, ce sont les acteurs stars, donc, le trio Charles Bronson, Alain Delon et Toshirô Mifune, qui font la différence et tout le charme du film.

SOLEIL-ROUGE--16-

Au niveau de la tonalité, Terence Young varie les plaisirs. Certes, sur la forme, Soleil Rouge est un western.
Mais le scénario fonctionne tel un buddy movie. Charles Bronson, qui joue un mercenaire, doit faire équipe avec un samouraï (Toshirô Mifune) prêt à tout pour retrouver un sabre prestigieux et volé par Link (Alain Delon).
Certes, le scénario est de facture classique et l'intrigue reste assez prévisible.

Par là, comprenez que Charles Bronson et Toshirô Mifune sont ennemis dans un premier temps. Mais par la suite, les deux hommes vont sympathiser et lier une solide amitié. Le script de Soleil Rouge n'a rien de très original.
Pourtant, la formule fonctionne à merveille. Le film peut s'appuyer sur la géniale alchimie entre Charles Bronson, héros des Sept Mercenaires, et le guerrier japonais, sorte de clone des Sept Samouraïs.

soleil r

Enfin, le film peut s'appuyer sur de fortes personnalités. Je ne reviens pas sur les personnages interprétés par Charles Bronson et Toshirô Mifune.
Mais le cas de Link reste intéressant. Alain Delon campe une sorte de dandy du Far West qui étonne par sa brutalité et sa traîtrise.
Dommage que les personnages secondaires soient aussi peu exploités. C'est par exemple le cas d'Ursula Andres, juste là pour se prendre des baffes et se faire malmener. Mais ne boudons pas notre plaisir, dans l'ensemble, Soleil Rouge reste un très bon western qui mérite entièrement son statut de film culte et de classique du cinéma.

Note: 16.5/20

 
Soleil rouge (1971)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines