D’après Wikipedia :
Maleficium est un mot latin signifiant « méfait» ou « malice». Il est utilisé pour désigner la magie malveillante, dangereuse, nuisible ou « scélérate».
Maleficium est un curieux petit roman qui baigne le lecteur dans l’étrange et le gothique à travers les confessions de sept hommes et une femme à un prêtre au 19e siècle. Même si les sept premières confessions ne semblent reliées que par un infime détail, on comprend lors du dernier récit (celui de la femme) qu’elles sont reliées de plus près qu’on l’avait imaginé en réalité.
Maleficium est l’oeuvre de Martine Desjardins, journaliste à l’Actualité. Elle a choisi de situer l’action « de base » à Montréal mais fait voyager ses personnages à travers le monde, principalement au Moyen Orient. Ceux-ci se retrouvent mêlés à des situations où l’horreur, le fantastique et la sensualité constituent un cocktail des plus intéressants. On pense immédiatement au Parfum de Süskind ou même aux atmosphères étranges du Nom de la Rose d’Eco.
C’est aussi fort bien écrit. Le vocabulaire particulier qu’utilise Martine Desjardins pour favoriser notre immersion dans ces mondes étranges et anciens est des plus efficaces.
Bémol : le dernier récit pousse le bouchon un peu trop loin dans le gross. Si vous avez lu le livre, vous comprendrez sûrement ce que je veux dire. Alors que l’auteure se garde une petite gêne dans les dégueulasseries dans les récits précédents, elle se lâche carrément lousse dans le dernier. Je suis généralement très permissif de ce côté, mais là elle a r’viré mon estomac de bord!
Heureusement, cela n’a pas gâché mon plaisir et altéré l’opinion que je m’étais fait du livre jusque là. Maleficium est une belle réussite en provenance du champ gauche.
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