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For the birds

Publié le 26 juillet 2012 par Olivier Walmacq

For the birds

La critique effilée de Borat

Ralph Eggleston est directeur artistique et chef décorateur chez Pixar depuis 1993. Comme beaucoup d'autres talents du studio, il se lance dans le métrage.
Pour son seul et unique court, Eggleston se base comme souvent dans les court-métrages Pixar sur une histoire simple et se situant dans le burlesque.
En d'autres termes, nous avons des petits oiseaux se posant sur un fil à haute tension. Chacun se taquine, se mord dans le but d'avoir le coin favori.
Un véritable bordel donnant lieu à un magnifique chahut des familles. Puis débarque l'intrus, un drôle d'oiseau accueillant mais qui n'est pas au goût des autres ahuris.
A peine est-il arrivé qu'il se fait déjà ridiculiser et donne lieu à une certaine méfiance. Notre ami finit par aller sur le fil créant un trou béant.
C'est alors qu'encore une fois par pure méchanceté qu'un petit attaque le gros le faisant tomber à la renverse. Toujours par avidité, les petits décident d'éliminer le gros en picorant ses pattes dans le but de le virer définitivement du fil à haute tension.
Sauf que plus les doigts de pied manquent, plus les oiseaux risquent de voler.

Et comme par pure vengeance du réalisateur, ils finissent par voler, les plumes en moins. C'est maintenant au gros oiseau de se moquer de ces êtres vaniteux et stupides.
On se croirait presque dans une fable de La Fontaine. Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension (For the birds en VO ou comment faire compliqué quand on peut faire simple) se révèle donc particulièrement cynique et amusant. Avec un plan tout simple (ce qui confirme la référence à La Fontaine), Eggleston réussi à nous faire rire et à faire passer un bon moment en aussi peu de temps. Une petite scénette peut être mais excellente. Et puis il y a aussi le fait que les rôles s'inversent.
D'habitude, c'est le plus gros animal qui est le méchant. Ici tout le contraire. Le court aura droit à une réelle heure de gloire puisqu'il recevra l'Oscar du meilleur court-métrage animé (le dernier du studio dans cette catégorie) et surtout sera diffusé avant Monstres et cie.
Depuis, les oiseaux sont revenus sur le devant de la scène dans un court passage de Cars. Voilà donc un court efficace, drôle et référencé.

Note: 17/20


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