Magazine Cinéma

Réflexions sur de la cinématographication

Par Munch

The Dark Knight Rises : Vous avez surement entendu parler de ce film? C’est, paraît-il, la suite de Batman. Bref. Je n’ai pas grand chose à dire sur TDKR parce qu’il faudrait que j’entre dans les détails que j’explique certaines scènes et ce, sans dévoiler quoique ce soit pour les gens qui ne l’ont pas vu(les 4 personnes qui ne l'ont pas vu). N’étant pas un party-pooper, sauf lorsque je m’applique à vouloir gâcher la surprise d’un film comme Stick It(elle gagne à la fin) ou Hollywood Homicide (les bons gagnent) ou My Dog Skip(le chien meurt), j’essaie de ne pas trop dévoiler les films qui sont encore au cinéma. C’est ma façon à moi d’être un bon samaritain. En écoutant TDKR, j’ai eu l’impression que les gens allaient moins aimé que le précédant à cause, entre autre, de Bane qui n’est pas aussi iconique que le Joker et pas aussi iconique que la bande-annonce le laisse présager. Ce n’est pas le charisme qui manque à Tom Hardy mais les répliques assassines et/ou un sens de la répartie qui tue. Bane n’est finalement qu’un dude, comme toi et moi, mais avec la voix de John Cleese qui imite Christopher Walken dans le masque de Darth Vader. Mais voilà, tout le reste du film n’est aucunement différent de TDK qui a été enssencé par les amis des Internets, les critiques, les blogeurs, la police etc… Alors je ne vois pas comment les gens pourraient détester celui-ci puisque tout ce qui clochent avec TDK clochent avec TDKR aussi, de la même façon. Certains trous scénaristiques sont plus gros ici par contre et la plupart sont tellements flagrants qu’ils coulent le film d’illogismes. C’est une chose de suspendre notre incrédulité pour les besoins d’une scène ou deux, pour faire avancer l’action mais s’en est une autre de détruire une logique qu’on a soi-même créer. Les 164 minutes du film ne dérangent en rien mais on a l’impression qu’il en manque 68 autres pour expliquer toute l’ampleur du scénario car pour Nolan tout est une question d’idées et ces idées il les fait dire dans des dialogues explicatifs et une fois sortie de la bouche d’un personnage quelconque, le spectateur doit faire avec. Comme si une fois l’idée/thème est lancé, il devient une des raisons d’être du film et par le fait même Nolan n’a pas besoin d’y revenir ou de nous montrer quoique ce soit puisque le spectateur doit relier lui-même ces idées et faire fonctionner le récit. Alors tout va très vite, chaque scène est une explication de quelque chose en 15 ou 20 secondes il est donc normal qu’à la toute fin, on ait l’impression que Nolan ne va pas au bout de ses ambitions ou au bout de son scénario. Il oublie souvent de nous montrer des scènes, cette surutilisation de l’ellipse est la façon qu’a Nolan de montrer qu’il estime sont public et qu’il n’a pas à tout lui expliquer. Mais cette confiance envers son public fini par avoir raison de lui puisqu’en multipliant les ellipses, en multipliant les scènes inutiles, en évitant de nous montrer la population de Gotham en otage, on fini par n’y voir que des trous scénaristiques, des incohérences, des incompréhensions. Mais tout ça, c’était le problème que j’avais avec TDK de toute façon alors mon appréciation de TDKR n’est aucunement inférieure au film précédant. Et quiconque prétendra que TDK est supérieur n’aura aucunement raison! Les idées et thèmes chers à Nolan et à la trilogie sont bien là et jusqu’au bout il aura réussie à les faire valoir dans une conclusion qui n’a rien d’épique mais qui demeure satisfaisante à plusieurs niveaux même s’il y a un petit côté happy ending-cheapo-style pour plaire autant aux geeks, à Warner Bros qui détient les droits, aux spectateurs occasionels qui détestent réfléchir, aux spéculateurs, aux fans de Inception qu’aux magiciens, policiers, femmes de chambres et autres usiniers de toute sorte qui aiment bien quand on leur explique tout même si ce qu’on leur montre peut être perçu de façon différente par Pierre-Jean-Jacques. Je crois que la finale boucle la boucle et qu’une suite est inutile sauf bien sûr si on veut multiplier les trous scénaristiques et les ellipses dansune saga qui en aura vu d’autres de toute façon.
Omerta un film de Luc Dionne : Omertaest l’adaptation cinématographique de la série culte des années 1990. Le film est un peu décevant, je me serais attendu à rire plus souvent. Que voulez-vous quand on met 2 humoristes comme principaux protagonistes on a certaines attentes. Cette "comédie policière" se prend un peu trop au sérieux avec son intrigue de lingots d’or subtilement et mauvaisement inspiré d’un fait divers bidon dont le réalisateur nous donne les détails avant le générique de fin mais dont j’ai complètement oublié puisque je ne portais vraiment pas attention. L’humour réside dans les petits détails et dans la performance de Rachelle Lefevre. Avec ses yeux bleus et son petit nez mignon, Lefevre ne livre aucune réplique de façon convaincante et malgré sa nationalité canado-anglopho-québecoise qui peut servir pour cacher son malaise dans la langue de Molière, elle donne plutôt l’impression qu’elle ne comprend pas ce qu’elle dit. On aurait pu donner le rôle à Zhang Ziyi et la faire parler phonétiquement et ça aurait donné à peu près le même résultat (on aurait ensuite dû expliquer pourquoi le personnage de Michel Côté est amie avec une asiatique de la Chine en Asie, mais bon...). Lefevre est le genre d’actrice qui a un instinct remarquable pour faire passer les tourments de son personnage de façon cinégétique : elle est impatiente, alors elle soupire, fait le moue, regarde sa montre, soupire encore, etc… Elle doit se mettre sexy pour flirter avec Madame Jigger, elle défait ses cheveux comme dans une pub de Vidal Sassoon et fait la moue encore dans le miroir, etc…Melissa Desormeaux-Poulin est complètement inutile et Maxime Denommé aussi. Desormeau-Poulin se contente de pleurer et de donner la réplique : "Sophie c’est plus que ma meilleure amie, c’est comme ma soeur." alors qu’au début du film elle semble ne pas l’avoir vue depuis au moins 14 ans. La scène du striptease est un highlight du film non pas parce que Lefrevre se dévêt mais parce que le striptease sort de nul part et est incroyablement peu convaincant et sexy. De toute façon Madame Jigger devant un feu de foyer, regardant devant, le regard vide disant : La prison, pu jamais! Nous a fait rire bien avant le striptease malaisant de la Lefevre. Michel Côté s’en tire bien et Patrick Huard aussi malgré sa difficulté à dire le mot « Affaire » sans avoir un accent de Vanier. L’intrigue est inutilement compliquée et remplie de corruption inutile comme si la corruption était la seule façon d’avoir une intrigue policière béton. Et le film prend une tengente vers la quête personnelle et la vengeance en 2e partie qui s’éloigne un peu de l’intrigue principale. D’autant plus que je ne voyais vraiment pas l’intérêt de mettre l’emphase sur le fait que Huard est peut-être ou non un être humain villain suite à un geste de légitime défence de sa part et qui à mon avis est tout à fait défendable. René Angélil-Dion s’en tire pas trop mal en jouant le chef de la pègre mais comme il a l’air d’un gentil nounours, il est difficile de le prendre au sérieux comme un être vil sauf si on a recours aux dialogues pour nous le rendre menancant comme Luc Dionne le fait si bien : « Tout ce qui se dit sur moi est vrai, multiplié par deux » dira-t-il avec autant de hargne et de charisme que s’il caressait les cheveux de René-Charles entre deux parties de blackjack. Madame Jigger s’en sort bien lorsqu’il ne parle pas, non pas qu’il ne peut livrer une réplique mais plutôt que la plupart sont mauvaises, il a le charisme et la démarche d’un bon villain sauf, bien sûr, lorsqu’il boit du bourbon à la bouteille dans un hangard où il doit faire pas moins de 78 degrés celcius(selon une étude du le bourbon ne désaltère pas). En sommes, Omerta un film de Luc Dionne est incroyablement mal dialogué (la plupart des dialogues vont à l’encontre du récit ou de la réalité diégétique des personnages)un peu trop tarabiscoté dans son intrigue, remplie de scènes idiotes (le conduit d’aération qui s’éffondre, par exemple)et des acteurs drôles pour les mauvaises raisons. Mais tout ça est bien entendu une mise en situation pour nous donner une suite qui je l’espère, aura encore plus d’humoristes, plus de poursuites de voitures et de blagues sur les handicappés parce que ça manquait dans ce film.
Immortals : En voyant la bande-annonce, on peut tout de suite penser que Immortals est une pâle copie de 300 mais avec des Dieux à la place des Spartes. Les deux films ont été tournés dans le même studio Montréalais mais par deux réalisateurs différents, mais pas trop. Zack Snyder, pseudo-auteur, a un sens du visuel, du spectaculaire et une habileté avec les effets spéciaux et dont l’univers est très bédéesque ou hibouesque. Tarsem, pseudo-auteur prétentieux, a un sens du visuel, du spectaculaire et une moins bonne habileté avec les effets spéciaux et dont l’univers est très onirique et fantasmagorique. Les deux ont de la difficulté à raconter une histoire se contentant d’une suite d’images grandioses qui fera le travail à leur place. Snyder à l’avantage d’adapter des BD alors que Tarsem doit utilier des scénarios originaux. Tout est donc à l’avantage de Snyder d’autant plus qu’il sait diriger des acteurs ou du moins leur faire faire ce qu’il veut au dépend de Tarsem qui y va approximativement nous donnant une idée de ce qu’il veut mais avec un résultat artificiel (voir tout les acteurs de The Fall). Immortals est donc un film que Tarsem ne peut renier puisqu’il est exactement comme tout ce qu’il a fait jusqu’à maintenant : une grosse coquille vide. Bien que les décors sont utilisés à leur plein potentiel, il est difficile pour le spectateur de voir autre chose qu’un décor d’autant plus que les acteurs ont tous l’air d’être un peu rigide devant le même 25 pieds carrés comme s’ils avaient peur de dépasser les lignes du green screen. Les dialogues sont horribles et la morale est un peu enfantine comme dans The Fall. Le problème, je crois, c’est que Tarsem prend son public pour des idiots. Il a cette naiveté de vouloir démontrer le potentiel d’une histoire et de comment on la raconte mais il est incapable de le transmettre à l’écran, alors on se retrouve avec une naiveté enfantine un peu débile.
For Your Height Only : Weng Weng est un nain de 2 pieds 9 pouces, il est aussi un agent secret à-la-James-Bond mais avec la coupe de cheveux de Dario Argento dans ce film d’action philippin. La taille de Weng Weng fait de lui, l’agent secret ultime puisqu’il peut se cacher là où personne ne peut, il peut kicker des schnolles sans difficulté aucune et les méchants ont beaucoup de difficulté à atteindre la cible lorsqu’ils tirent en sa direction. Les scènes de bagarres sont légèrements accélérées pour donner l’impression que Weng Weng frappe très fort parce qu’on sait tous que dans la vraie vie, un coup de pied venant de quelqu’un qui a chausse du 6, c’est pas super puissant. La gent féminine semble le trouver irrésistible et d’un magnétisme animal fou, allez savoir! Le montage du film est assez terrible et certaines touches d’humour sont incompréhensibles. Tout est filmé un peu tout croche à cause d’un manque de budget flagrant. On a même droit à un type qui utlise un parapluie comme mitraillette car justement, il n’y avait pas assez de budget pour se payer une arme alors le réalisateur espère que personne ne s’en aperçoive. Weng Weng à les mamellons plus gros que les mains mais comme il utilise un jetpack on peut ne pas en faire tout un plat.
The Sitter : À l’âge de 25 ans, David Gordon Green nous a donné le très beau et touchant George Washington, un chef-d’œuvre, selon mon humble avis. Suite au succès modeste du film, Gordon Green s’est aventuré dans le film indépendant nous offrant quelques unes des meilleures réussites du 21e siècle : Snow Angels, All The Real Girls et Undertow. Puis, tout à coup comme si le succès d’estime des films mentionné ne lui donnait pas la possibilité de pouvoir payer son loyer, il s’est aventuré dans le monde de Danny McBride. Pinneapple Express, Your Highness, Eastbound & Down et le possible remake de Suspiria nous prouve que pour Gordon Green, il est plus important de sniffer de la coke avec la gang à McBride que de garder son intégrité. De plus, il a déclaré que Kevin Smith est le pire réalisateur indépendant et qu’il faisait nivelé par le bas la qualité des films. Une mauvaise blague de masturbation avec 40 millions de budget ou non demeure une mauvaise blague de masturbation, David. Loin de moi l’idée de vouloir défendre le talent de Kevin Smith (ce n’est pas derrière une caméra)mais la différence entre Smith et Gordon Green c’est que Smith sait ce qu’il vaut alors que Gordon Green gaspille son talent sur des productions inférieures au sien. The Sitter est le genre de comédie où la blague vient du fait que Jonah Hill sacre et est méprisant avec des enfants de 7 ans tout en gardant sa coolité. Son objectif : essayer très fort d’aller pénétrer vaginalement sa soi-disant copine dans une fête en lui apportant de la coke. Hill et les enfants ont une bonne chimie ce qui garde le niveau comédique stable du début à la fin. Le film est saupoudré de morales enfantines ce qui est bien puisqu’elles ne semblent jamais trop artificielles mais comme le film a pour public cible les adultes à cause du langage vulgaire, on se demande si c’est utile. Ce n’est pas une production John Hughes, les z’enfants ne vont pas écouter The Sitter, les fans finis de Superbad et Bad Santa, eux, oui. Probablement la moins pire des comédies de Gordon Green.
Ned Kelly : La version avec Mick Jagger et non celle avec Legolas et le Joker. Ni la version de Yahoo Serious (Ah! Yahoo! Tu nous manques, mon vieux). Ce film de Tony Richardson n’est en rien une reconstitution historique et adéquate de la vie du hors-la-loi, il faut donc oublier toute inconsistance historique. Par contre d’un point de vue cinématographique, la photographie de Gerry Fisher est superbe surtout dans la fusillade finale et le montage de Charles Rees est aussi a souligner. Ils rendent le film d’une grande beauté artistique malgré la performance moins qu’adéquate de Jagger dans son premier rôle au cinéma bien avant Freejack (ah! Freejack! À quand une suite?). Le problème de Jagger c’est qu’il n’a aucunement la masculinité de Kelly ni sa carrure et sa grandeur. Sa barbe ridicule ne peut cacher le fait qu’il a l’air d’un gamin et par le fait même, il a l’air de Mick Jagger avec une barbe de amish. La reconstitution historique est superbe et malgré la haine que les gens portent à ce film, je l’ai trouvé très beau à défaut d’être intéressant.
Cage : Que peut-il y avoir de plus jouissif que Lou Ferrigno et Reb Brown dans le même film d’action? Al Leong et Danny Trejo dans ce même film peut être une réponse mais je crois que Al Leong dans un rare rôle parlant remporte la palme. Al joue le rôle de Tiger Joe, un policier qui tente d’infiltrer un réseau de combats clandestins qui ont lieu dans une cage. Ferrigno, un peu lent d'esprit(il s'est fait tirer dans la tête au Vietnam et a survécu) se fait entrainer malgré lui dans ces combats alors que son meilleur ami Reb Brown avec qui il partage une relation homo-érotique, vire la ville à l'envers dans le monde de la mafia pour retrouver Ferrigno. À la fin, l'amitié triomphe. Un grand film sur l'importance d'aimer son prochain et peut être même plus. La poursuite en voiture est magistrale car après avoir fait éclater le pare brise de la voiture des méchants, Brown réussie, en tirant avec son révolver sur la roue, à faire chavirer la voiture et faire magicalement réaparaitre un autre pare-brise.  
Galaxina : Ce film est incroyablement mauvais et le plus bizarre c’est qu’au début le film se veut une version cheap de Star Wars et plus ça avance, plus le réalisateur semble s’apercevoir que son film est minable alors il fait tout son possible pour le transformer en comédie. Pas une seule blague fonctionne, pas une seule paire de yeux de spectateur ne roulent en voyant cet essaie pathétique de vouloir créer une comédie de science-fiction. Ce film ne serait pas une perte de temps si ce n’était que Dorothy Stratten y joue le rôle de Galaxina, une sorte de robot sexy. C’est dommage que Stratten une femme d’une incroyable beauté qui à l’âge de 20 ans s’est fait assassiner par son mari, n’a qu’à peu de chose près, uniquement ce film pour nous la remémorer.
Paradise : Paradise c’est une peu comme Blue Lagoon mais avec Phoebe Cates, nue. Certains diront que ce n’est pas du tout la même chose que Blue Lagoon puisqu’ils ne sont pas sur une île déserte et ils auront tout à fait raison. Même le titre est différent de Blue Lagoon. Alors pas le même film du tout. Will Aames est probablement le gars qui ressemble le plus à Christopher Atkins, l’acteur de Blue Lagoon. Mais tout ça est une coincidence. Alors Cates et Will Aames se retrouvent autour d’une chute d’eau quelque part au Maroc ou dans un pays similaire après que leur convoit ait été attaqué par de méchants arabes. Ils doivent donc essayer de survivre avec l’aide d’un singe qui semble tout droit sortie du film Going Ape (un singe qui fait des humaineries pour faire rire le spectateur. Je n’ai pas rit). Phoebe Cates met beaucoup beaucoup de pression sur Aames pour qu’il la déflore de son hymen. Paradise est donc un film sur les hormones féminines. Aames sentant le pression de performer, refuse toutes les avances de Cates. À l’époque, Cates avait 17 ans et PERSONNE n’aurait refusé ses enfances, elle était la fille cute d’Hollywood. Aames à certainement l’air idiot, mais on ne rigole pas avec la pression de performer. Paradise est donc un film sur la condition masculine. Cates est souvent nue dans Paradise, sa doublure aussi. Cates et Aames doivent avoir 15-16 ans mais se comportent comme s’ils avaient 6-7 ans. C’est assez insuportable.
Slime City : Slime City est une version plus cheap de Street Trash si cela est possible. Mais surprenement, il tient la route. Le New York qu’il met en scène est incroyablement lugubre, inssalubre et dégueu. Les appartements, les ruelles tout est horrible. Avec un budget risible, le film ne réussi jamais à faire peur ni à faire rire mais il réussie à dégouter avec ses effets spéciaux pas si spéciaux mais remplie de liquides de toute sorte, toutes couleurs confondues. Les acteurs laisse à désirer, la continuité au montage aussi mais bon, on écoute un film comme Slime City pour qu’il nous montre des dégueulasseries et il réussie très bien à nous faire passer un bon moment Toxic-Avenger-style.
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