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Un bonheur n'arrive jamais seul

Par Papote

20093208Je ne vous parle pas d'un film vraiment récent ni qui fera date dans le cinéma français mais bon...
C'est la petite comédie de l'été qui ne fait pas de mal à voir un soir où il fait trop chaud pour rester chez soi quand on n'a pas la clim !
Et, pourtant, je ne regrette pas de m'être déplacée...
James Huth, c'est Brice de Nice donc on sait que ça ne va pas le faire dans la finesse.
Sophie Marceau en ersatz de Pierre Richard, ça surprend.
Gad Elmaleh en artiste-bourreau des coeurs, perso, j'ai du mal à y croire.
Le scenario pourrait se targuer de tirer du côté des vieilles comédies américaines des années 30, où la jeune première est une gaffeuse invétérée (" L'incroyable monsieur Bébé", par exemple... Mais Gad n'est pas Cary, James n'est pas Howard... Sophie étant la mieux placée de ce trio par rapport à Katharine), mâtinée de " La chèvre" (Sophie étant alors aussi mal placée que les deux autres au jeu des points communs) mais il n'y a pas l'élégance, il n'y a pas la finesse, il n'y a pas le ressort comique suffisants.
Alors, me direz-vous, pourquoi ne regrettes-tu pas d'y être allée ?
Parce que, certes, l'histoire est convenue, certes, l'accumulation des gags s'apparente un peu à un catalogue mais je ne sais pas pourquoi ça marche quand même gentiment...
Oh la ! On ne crie pas au génie ou au chef d'oeuvre mais, finalement, Sophie Marceau tire assez bien son épingle du jeu et demeure notre Vic, notre actrice française de la next porte et ses maladresses lui confèrent une dimension autre mais attachante. Gad se débrouille plutôt pas mal finalement et puis quel pianiste ! Quant à James et à son scenario... Oui, il y a beaucoup trop de facilités et de grosses ficelles mais c'est tendre et on se surprend à éclater de rire (et, non, il n'y avait pas que moi. Les autres, dans la salle, aussi !).
Ah, et puis, il y a un détail que le réalisateur a créé (consciemment ou pas, je ne saurai vous le dire mais j'ai adoré le clin d'oeil !) : quelques scènes, dont celles qui se déroulent dans l'appart de Sacha/Gad sont tournées en stutio avec Montmartre reconstitué derrière, comme dans les vieux films des années 40/50. C'est couillon mais j'ai vraiment adoré ça !
Enfin, mais, là, c'est de la spéciale dédicace à Mon Seigneur de Cachemire : la participation de Robert Charlebois et l'affiche de Billy Elliot à Broadway... Là, j'étais la seule à éclater de rire dans la salle, j'avoue...

Au final, c'est une petite comédie romantique qui donne de l'optimisme, du sourire et de la poésie et pas plus mais ça vaut le coup quand même !

A bientôt !

La Papote


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