6VB aux Olympiques

Les yeux du monde sont tournés vers Londres où s’ouvraient hier les Jeux Olympiques d’été. L’équipe de 6VB n’allait pas manquer pareil événement.

Eh oui, les Olympiques. Les 2 semaines où nous allons apprendre le nom de plein d’athlètes avant de les oublier pour un autre 4 ans, se sentir fiers de leurs triomphes, même si nous n’avons strictement rien à y voir et les traiter de choqueux tout en rotant des Doritos affalés dans notre sofa s’ils se « contentent » d’être 5e meilleurs au monde! Via les voix de Nick T., Christophe et J-R, 6VB couvrira l’événement avec son mordant habituel par diverses chroniques durant les jeux, et ça commence maintenant alors que J-R s’attaque à la cérémonie d’ouverture en collaboration avec Nick T.
- Fort Boyard, qui commençait toujours avec un coup de Gong, est sans doute l’inspiration du comité organisateur qui commence la cérémonie de la même façon. Sauf qu’au lieu d’une grosse Boule chauve qui s’exécute après une farce plate de Guy Mongrain, c’est Bradley Wiggins, illustre inconnu hors des cercles du cyclisme il n’y a qu’un mois qui a les honneurs.
- La surface du stade surprend, étant recouverte de gazon, de foin, d’herbe longue et de gros butons aux extrémités. C’est sensé représenter la campagne anglaise, mais il ne manque qu’une ou deux trappes de sable et on se croirait plutôt sur un parcours de golf du British Open.
-Nos sympathies à ceux qui ont acheté leurs billets derrière la grosse motte de gazon au bout du stade!!!
- Le début du spectacle fait une belle place aux 4 nations qui forment le Royaume-Uni. Sans tomber dans la politique, disons qu’on aurait pu souhaiter que Vancouver fasse preuve d’autant de classe il y a deux ans.
- Le tout est suivi d’un tableau somme toute impressionnant rappelant l’industrialisation anglaise mené par un comédien qui joue au Big Shot avec le Big Cigar dans la yueule. Un gros cigare et une commandite de McDo, voici une excellente recette pour ne jamais se rendre aux olympiques!
- Hé, hé, James Bond et Mister Bean sont de la partie. Vous en pensez ce que vous voulez, mais selon nous, ça clanche Garou et le Capitaine Kirk d’aplomb!
- Léger parfum de scandale alors que les rumeurs indiquent que Brett Favre aurait déjà envoyé des photos de sa graine à une quarantaine d’athlètes féminines. Dans un développement troublant, la championne est-allemande de lancer du poids aurait aussi fait la même chose.
- Le spectacle se poursuit avec un hommage au système de santé public britannique. Devant cette « propagande », on s’attend à ce que Rush Limbaugh exige que les coûts de la cérémonie d’ouverture soient comptabilisés dans les dépenses électorales de la campagne d’Obama!
- Si jamais les JO reviennent au Québec un jour, nous croyons que notre système de santé devrait aussi recevoir un tel hommage. Dans notre chorégraphie, nous étendrions tout le monde sur une civière et les laisserions poireauter là pendant 2 jours.
- Arrive ensuite le numéro musical décennie par décennie. Même des grands cyniques comme nous reconnaissent que le stretch Bowie-Queen-Sex Pistols-New Order était formidable. Globalement, la cérémonie nous rappelle que l'Angleterre est un excellent pays.

- Débute maintenant la parade des athlètes. Fidèles à la tradition, les Grecs ouvrent le cortège. Leur drapeau est cependant remplacé par une immense pancarte « à louer ».
- Les îles Samoa américaines défilent ce qui permet à Richard Garneau de parler football en mentionnant qu’il s’agit de la patrie de Junior Seau. Malheureusement, le vénérable commentateur nous prouve qu’il n’est pas un très grand fan de la NFL en prononçant le nom du joueur « Si-O »
- Quitte à rester sur les commentateurs, le pauvre Alexandre Bilodeau n’est manifestement pas dans son élément. Lors de ses rares interventions, il est évident qu’il lit un texte préparé d’avance. Ceci dit, nous ne croyons pas que nous ferions mieux à sa place!
- Déception lors de l’arrivée de la délégation brésilienne. Nous aurions souhaité que les madames soient en bikini!
- C’est au tour du Canada de faire son entrée dans le stade. Ils le font vêtus d’un pantalon d’un beige on ne peut plus beige, qu’on dirait directement sorti de la garde-robe de Stephan Harper. RDS manque carrément le bateau nous parlant du Cameroun pendant plusieurs secondes alors que les nôtres défilent et ne nous les montrant qu’une trentaine de secondes. Sauf tout le respect que j’ai pour le Cap Vert qui suivait, nous aurions pu ignorer leur entrée et garder la caméra sur nos athlètes un peu plus longtemps, ce que CTV a fait d’ailleurs.
- La parade se poursuit et l’Inde fait son entrée avec une délégation somme toute petite de 80 athlètes. Dire que si c’eut été un Spelling Bee, ils seraient 808 kids de 15 ans avec des moustaches.
- La parade des nations est interminable, mais nous sommes indulgents. C’est facile d’imaginer qu’être un athlète sur place, c’est LE moment que nous voudrions vivre, celui qui nous ferait tripper le plus. Ça et le trip à 3 avec les suédoises de l’équipe de volley-ball de plage au village des athlètes évidemment.
- Le moment What the fuck du défilé survient à l’arrivée de l’équipe suisse. Le porte-drapeau helvète est Stanislas Wawrinka. Stanislas Wawrinka!?!? Doit-on rappeler aux Suisses que s’ils cherchent un tennisman pour porter le drapeau, ils comptent sur un certain Roger Federer dans leurs rangs.
-Le défilé de l’équipe américaine nous ramène au football avec une brève pensée pour Robert Griffin III qui aurait facilement pu faire partie de la délégation amerloque. Les chronos de RGIII au 100 mètres haies et surtout au 400 mètres haies en 2007 et 2008 se classaient parmi les meilleurs au monde chez les juniors, ce qui veut dire qu’il serait actuellement à son peak, s’il eut choisit la voie de l’athlétisme. Griffin III fut d’ailleurs admis à Baylor avec une bourse d’étude couvrant le football ET l’athlétisme.

Pour conclure ce défilé des athlètes, Nick T. nous a préparé un petit palmarès des porteurs de drapeau.
- Plus belle porte-drapeau : la plupart étaient pas mal belles. Mention toute spéciale à Gaby Ahrens de la Namibie (photo ci-haut), spécialiste du tir au pistolet. Je la laisserais astiquer mon pistolet à sa guise. En fait, je la laisserais faire l'entretien du pourtour du pistolet. Pas de Q-tip dans le trou, no way.
- Moins belle porte-drapeau : L’Haltérophile Ele Opeloge de Samoa. Nous vous épargnerons la photo, mais elle marque un 5 sur 5 sur l'échelle Melody Davidson du lesbianisme.
- Le meilleur nom : Kilakone Siphonexay du Laos! Dites ça trois-quatre fois vite-vite pour le fun!
Une fois le défilé terminé, la Reine ouvre les Jeux avec l’enthousiasme d’un condamné à mort. Son air de bœuf ayant déjà été remarqué lors du passage des athlètes britanniques, nous en déduisons que le vendredi est le soir du soap télévisuel favori de madame et qu’elle est en calvaire d’avoir été dérangée. Ça ou que le protocole britannique exige l’absence totale de sourire.
La flamme olympique est allumée de manière spectaculaire alors que les 205 composantes s’assemblent sans anicroche pour former la torche géante. 205 composantes et aucun pépin. Pour mémoire et une petite dose de honte, nous rappelons qu’il n’y avait que 4 composantes à Vancouver! Finalement, Sir Paul McCartney met un terme à la soirée en faussant sur Hey Jude. Garou pourra ainsi dire qu’il a quelque chose en commun avec lui.
Ça complète notre couverture de la cérémonie d’ouverture des JO. Ne manquez pas nos capsules olympiques au cours des 2 prochaines semaines. Après ça, nous seront déjà rendus aux premiers matchs pré-saison dans la NFL. Ça va vite quand même!