L'aluminium est le troisième constituant de l’écorce terrestre après l’oxygène et le silicium. Nous sommes donc exposés à cet élément d’origine naturelle par contact direct avec le sol, l’air et l’ingestion d’aliments provenant de la terre et d’eau de source. Mais l'aluminium est aussi utilisé dans de multiples domaines : l’industrie du bâtiment, les transports, l’agroalimentaire, l’emballage, la pharmacie, la chirurgie, la cosmétologie et le traitement des eaux d’alimentation. Au final, nous nous retrouvons exposés à des concentrations d’aluminium de plus en plus élevées.
Dès 2003, les autorités publiaient un rapport d’expertise nationale sur les risques liés à la consommation d’aluminium. Mais les données étant difficiles à obtenir et à traiter, elles n’ont pas permis de caractériser une éventuelle toxicité de l’aluminium pour la santé, ni d’établir des recommandations. Malgré tout, en 2008, l'Autorité européenne de sécurité des aliments a fixé la dose maximale d’exposition par semaine à 1 mg d'aluminium par kilo de poids corporel. Or cette limite n’est pas utilisable dans la mesure où l’on ne connaît pas la dose à laquelle nous sommes véritablement exposés quotidiennement, l’aluminium étant présent naturellement et dans une majorité de produits de consommation. Reste que certaines études scientifiques et autres analyses sont inquiétantes.
Pour en savoir plus sur l'aluminium, on peut consulter le site e-sante.fr