
D'abord parce que la compétence de l'Atelier des chefs fait l'unanimité. Ensuite parce que Aoste, qui est une marque française (mais oui) travaillant des jambons français (encore oui) propose une gamme excellentissime. Que ceux qui ont de mauvais souvenirs de "mâchouillement" de jambon de Bayonne fassent l'effort de tendre la main vers celui qui est signé Aoste et ils changeront d'avis à la seconde.
Enfin parce que le partenariat avec la marque se traduit par une réduction du tarif habituel d'un cours de cuisine, ce qui est à souligner.
Et aussi parce que Aoste, qui décidément ne fait pas les choses à moitié, a prévu que vous repartiez du cours le ventre satisfait et apaisé et le bras alourdi par un sac contenant une nouveauté, un saucisson affiné de noix de jambon très peu gras au goût presque sucré et de quelques idées et recettes qu'on a envie de mettre en pratique sans délai. Bref, on bosse mais on est chouchouté.
Je connaissais les produits Aoste, dont j'avais parlé ici à l'occasion du compte-rendu d'un Kitchen lab. J'avais aussi mis en ligne quelques recettes en mai 2010, mais je n'avais pas "travaillé" ce produit depuis quelques mois. Coup de chance aujourd'hui nous allons réaliser non pas une mais trois recettes. Le tout dans un espace de temps assez serré qui permet de programmer sa venue sur le temps du déjeuner, d'autant qu'on mangera ce qu'on aura fait.
En choisissant parmi les différents sites de l'Atelier des chefs on peut optimiser les choses. Pour ma part j'avais retenu le 27 rue Péclet dans le XV° arrondissement.
Les élèves prennent place au bord de 4 plans de travail, composant des équipes de 4 qui se partageront les tâches, ce qui fera gagner du temps à tout le monde sans perdre en qualité.
C'est parti pour un roulé de pistou, cantal et jambon d'AosteOn commence par le pistou et Gilbert nous promet de vivre la révélation gustative de notre vie. Parce qu'on va employer de vrais pignons de pin quand les marques qui commercialisent du pistou, même les meilleures, préfèrent broyer de la noix de cajou dont le prix au kilo est sans comparaison. Que nous allons ajouter du parmesan entier et non pas au mieux du picorino, au pire de la poudre de croutes de parmesan. Que notre huile sera de la pure olive et non un mélange de 1% olive pour 19% de colza.

Il est vrai qu'il ne faut pas comparer ce qui est produit en petites quantités et ce qui est conçu à une échelle qui est industrielle. Sinon on part dans des articles de grand luxe dont le prix serait dissuasif.
Les pignons seront torréfiés pour l'occasion, 30 secondes au poste de cuisson et chacun apprendra le coup de main qui permet de secouer les graines sans les renverser. Ils seront transvasés dans le blender et broyés avec du basilic et une gousse d'ail, puis le parmesan. On ajoutera l'huile d'olive en quantité raisonnable car c'est une pâte que l'on veut obtenir, pas une sauce. On n'aura pas oublié de saler (modérément). S'il reste des morceaux de graines cela signera un pesto encore plus authentique. Une fois terminé, gouté et approuvé on revient à notre plan de travail en écoutant un dernier conseil, ne pas le congeler si on en a fait trop parce qu'il s'oxyderait et prendrait une vilaine couleur.
Si nous disposons de chaises hautes ce sera juste pour faire joli parce qu'on est ici à un cours, pas à une démo et que l'essentiel sera réalisé par nous. J'entends "la cuisine c'est sérieux" à l'adresse de ceux qui auraient tendance à se relâcher.








Marinade de bar et jambon cru, melon et pomme granny-smith






Elle conseille de se plonger dans le livre de Thomas Clouet qui fourmille d'une centaine d'idées pour faire des roulés. Il a collaboré à l'Atelier des chefs et son site est vraiment passionnant. Je vous recommande une visite de ses petits roulés.
Les proportions pour le pesto : 40 grammes de parmesan, 40 de pignons de pin, 20 de basilic, 1 gousse d'ail, sel, et 10 cl d'huile d'olive.
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